Manif Nantes : Contre la Répression – Outrage et Rébellion

Contre la répression : outrage et rébellion

Quand Nantes et Notre-Dame-des-Landes sont en état de siège.

Quand officiellement le pouvoir annonce une commission de dialogue pour Notre-Dame-des- Landes (à vrai dire composée exclusivement de technocrates) alors qu’au même moment, sur le terrain, le bras armé du pouvoir blesse une centaine de personnes rendant certain-e-s borgnes, boiteuses ou sourdes. Quand des gendarmes en civil infiltrent la défense d’une barricade dans le but de provoquer une situation d’arrestation avec de lourdes charges. Quand pour la première fois un militant anti-aéroport est jeté en prison pour 5 mois. Quand, face aux forces de police surarmées, quelques projectiles lancés suffisent prétendre que des personnes étaient armées (dans le jargon juridique, un caillou retrouvé dans une poche est un arme par destination) entrainant des contrôles judiciaires et des interdictions de territoire. Quand l’État policier brandit le spectre de l’extrémisme pour tenter de diviser un mouvement ou de discriminer une partie de la population dans le but de réprimer. Quand la police tue en toute impunité dans les quartiers pour un vol de voiture et s’appuyant sur la stigmatisation d’une partie de la population cataloguée dangereuse. Quand la justice acquitte systématiquement les rares policiers assignés pour violence. Quand le collectif Un toit pour tout-e-s met des gens à l’abri dans un foyer inoccupé et se fait dégager immédiatement manu-militari. Quand les personnes de ce même collectif se font pister, ficher et intimider par la Brigade Anti Criminalité car elles logent chez elles des personnes sans-papiers menacées d’expulsion du territoire. Quand Pôle emploi menace les chômeur-e-s de poursuites judiciaires pour « propos désobligeants » et intente un procès pour « outrage », tandis qu’au jour le jour, une violence institutionnelle s’exerce sur les individus par la privation de moyens de subsistance. Quand l’État réprime au moyen de lois qui ne servent que celles et ceux qui les créent, quand l’État emprisonne et affirme son autorité en maintenant un état de siège, RASSEMBLONS NOUS POUR AFFIRMER ENSEMBLE QU’ON NE SE LAISSERA PLUS FAIRE ! ÉTABLISSONS UN RAPPORT DE FORCE ! EXIGEONS LA LIBÉRATION IMMÉDIATE DE NOTRE CAMARADE EMPRISONNE ! MANIFESTATION A NANTES LE 15 DÉCEMBRE, 16h Place du Bouffay

From ZADécembre

Fêtons ensemble la fin de l’arrêté préfectoral

L’arrêté préfectoral prend fin lundi 10 Décembre. Pendant une semaine nos voitures ont été fouillées dans le but d’y trouver des feux d’artifice, des pétards, de l’essence et du matos pouvant servir aux constructions de cabanes. Mais dans ce grand terrain de jeu et de lutte qu’est la ZAD tous les materiaux interdits sont arrivés à bon port. Ils ont la force armée et nous la ruse et la créativité. Alors quelles que soient les stratégies répressives que l’Etat met en place contre nous, nous y répondrons toujours avec notre intelligence collective. Tous ces contrôles policiers auront été bien futiles, inefficaces voir risibles. Grâce à toi, Christian de Lavernée, petit Préfet de Loire Atlantique on ne s’est jamais autant marréEs sur la ZAD… et on va continuer longtemps. Fêtons ensemble la fin de l’arrêté préfectoral avec nos feux d’artifices, des choses à boire, des instruments de musique et plein de monde.

Rendez-vous au bout de chemin de Suez ( coté Fosses noires-La Saulce, D81 ) dès 19h Lundi 10 décembre car dès maintenant force est à la joie !

NDDL – Appel aux rencontres inter-comités locaux/nationaux des 15 et 16 décembre

NDDL – Appel aux rencontres inter-comités locaux des 15 et 16 décembre et retour sur l’assemblée du 18 nov.

(malgré la relance des opérations d’expulsions depuis vendredi 23, cet appel à des rencontres reste toujours valable, d’autant plus même…En attendant et dans l’immédiat, bienvenue sur place pour défendre les cabanes construites depuis le 17 novembre et les autres…)

Dans la continuité de la grande manifestation de réoccupation du 17 novembre, une rencontre large de tous les comités locaux contre l’aéroport de Notre dame des landes est appelée les 15 et 16 décembre sur la ZAD. L’idée de telles rencontres a été validée lors de l’assemblée qui s’est tenu brièvement dimanche 18 au matin sur le site, en présence de 400 personnes, dont des membres de quelques dizaines de comités locaux restés sur place et venus des 4 coins de l’hexagone.

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Le COLLECTIF ALSACE DE SOUTIEN A NDDL APPEL A LA VIGILANCE

 

Communiqué du 09 décembre 2012 – URGENT
contact/presse : Bruno Dalpra : 0688356077

Le COLLECTIF ALSACE DE SOUTIEN A NDDL APPEL A LA VIGILANCE MARDI 11 DÉCEMBRE 2011 :
le Tribunal de St-Nazaire va rendre sa décision sur l'autorisation ou pas de
détruire le camp de la Châtaigne, lieu où les gardes mobile avaient délogés les
occupants le 23 novembre dernier dès 6h du matin. 

Le terrain étant privé, l'Etat doit attendre la décision de justice pour intervenir
ou non

SI LA DECISION EST EN DEFAVEUR DE LA ZAD, le Collectif appel, dès à présent, à
prendre vos dispositions pour se rassembler devant les préfectures de COLMAR et de
STRASBOURG, ainsi que devant les sous-préfectures comme MULHOUSE, dès 14h avec
OCCUPATION DU SECTEUR jusqu'au soir 20h. D’autres détails pourraient s’ajouter d’ici
là.

Collectif Alsace de soutien à NDDL
contact-alsace.soutien.nddl@numericable.fr
https://collectif-alsace-contre-nddl.blogspot.com

Expulsions : sons et morceaux de musique reçus

Morceaux de musique reçus : merci ! Voir aussi les chansions avec leurs paroles et les émissios de radio.

- Une petite chanson de soutien ici

- une chanson trop belle reçue du comité de la Rochelle !

- une chanson pas BRED’IRIE : clip et mp3 à télécharger ici. Merci !

- chanson des amiEs qui se retrouvé-e-s samedi 21 à Paris pour nous soutenir ICI

- on vous propose un peu de musique traditionnelle contre l’aéroport : http://musiquetradcontreaeroportinu…

- de la part de camarades de Paris, ICI un mix en appui a la lutte de la ZAD

- une musique de Dubamix pour soutenir la lutte : sous licence libre et en téléchargement gratuit avec un clip. Dispo aussi sur soundcloud et youtube

- Voici un ptit son réalisé par les gens du squat le Kalaj … http://www.youtube.com/watch?v=y8Tm…

- chanson composée et chantée par Dominique Loquais

- Deux morceaux de Polk Nation : Aeropar et Appelez Moi Camille !

- Un morceau de Trouz an Noz

- un chanosn qui arrivé dans notre boite mail sans dire plus que ç, on aime bien :

- un morceau Rap d’un occupant, écrit il y a déjà un an qui s’appel « ZAD », qui prends une resonance particulière dans le contexte actuel

- une petite chanson de soutien ici : http://www.youtube.com/watch?v=jqwh…

- Aux arbres citoyens

- Un morceau de l’1consolable : [http://l1consolable.bandcamp.com/] : A leur place.

- NDDL pauvre petit CRS qui court qui cogne qui serre les fesses tous ces gugusses qui résistent comme un gros kiste , tu es pourtant bien méritant dans ton petit costume bien seyant sur notre dame quand tu ratonnes la lande

pauvre petit militaire qui court qui crie qui fait la guerre super entraîné il est vrai avant tout à ramper à te coucher et courber la tête pour lécher la main de ton bon maître tu es prêt et ça te plaît à cogner cogner cogner

pauvre petit crs casqué botté suréquipé il t’arrive de faire aussi marche arrière quand une belle envolée de pierres te fous la tête tout de travers c’est ça aussi la vie au grand air

pauvre petit militaire qui tape, qui frappe qui fait la guerre quelles belles histoires à dire à tes enfants oui j’ai frappé tiré cogné celui là j’lai même fini avec des coups de pieds en touteen toute légalité, impunité

pauvres petits CRS plus ça tire et plus ça se lève un vent mauvais souffle sur la lande et vous fera Valls et guignols entendre le son de l’ carmagnole* ah ça ayrault ça ira ça ira on rira

-  A leur place

Morceau (en téléchargement libre sur cette même page) inédit inspiré par les récentes vagues de répression contre les habitants et habitantes de la ZAD (Zone A Défendre), où doit être construit l’aéroport du Grand-Ouest. Plus d’informations ici : http://zad.nadir.org/ Paroles : L’1consolable. Musique : Apathy. Ecrit en me mettant à leur place. Enregistré et mixé chez moi mais en faisant comme si c’était chez eux. Contient des informations susceptibles de faire échouer ce projet inutile et coûteux.

http://soundcloud.com/l1consolable/a-leur-place

- « Sans la nommer », une chanson insurgée de 1973 de Georges Moustaki , mais zadctualisée et enregistrée en direct avec les moyens du bord !

- Polknation : Appelez moi Camille !

Appelez moi Camille !

Parce que je refuse le flicage… Appelez moi Camille !

Contre la destruction du bocage… Appelez moi Camille !

Parce que je ne crois plus à la croissance… Appelez moi Camille !

Pour vous appeler à la résistance… Appelez moi Camille !

Parce que je refuse la violence policière… Appelez moi Camille !

Parce que j’espère un monde plus solidaire… Appelez moi Camille !

Contre ces gouvernants qui nous méprisent… Appelez moi Camille !

Qui nous traitent comme des marchandises… Appelez moi Camille !

Et pour ceux qui venus sur la ZAD, Des campagnes et des villes, Ont tenu têtes à toutes les brigades… Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille !

Contre le terrorisme en bleu… Appelez moi Camille !

Contre les politiciens véreux… Appelez moi Camille !

Car l’avenir dépend de notre action présente… Appelez moi Camille !

Contre leur politique déshumanisante… Appelez moi Camille !

Parce qu’un autre monde est possible… Appelez moi Camille !

Parce que l’argent n’est pas invincible… Appelez moi Camille !

Parce qu’on veut encore y croire… Appelez moi Camille !

Car c’est nous qui portons l’espoir… Appelez moi Camille !

Et pour tous ceux vivant sur la ZAD, Qu’ils soient garçons ou filles, Ont tenus bon sur les barricades… Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille…

Chansons de lutte

Voilà quelques chansons composées ici et là, à l’occasion de manifs ou qu’on a reçu. N’hésitez pas à les entonner à chaque occasion ! Les émissios de radio et les morceaux de musique ont leurs propres articles.

Lèse Béton

Celle qu’on chante depuis un moment déjà, et qui n’a jamais été autant d’actualité !!!

1/
J’étais tranquille, j’étais peinarde
Bien au chaud dans mon lit
D’un coup l’huissier en a eu marre
M’a dit de dégager d’ici
On s’est r’trouvé au tribunal
Paraît qu’on f’sait qu’chose de mal
« Vous occupez des maisons vides
C’est trop stupide.

J’parie qu’vous travaillez même pas
Et qu’en plus vous vous lavez pas.
Les maisons que vous habitez
Vinci les veut pour faire du blé
Le mieux ce s’rait la destruction. »
Moi j’y ai dit : « Lèse béton ».

Il nous a dit d’la fermer
On s’est mis à chanter
On sait qu’ça va chauffer
On s’en fout, on est prêt.

2/
J’étais tranquille, j’étais peinarde
Je cultivais mon potager
D’un coup j’ai vu passer dix cars
Blindés d’policiers surarmés
Ils ont rampé dans mes courgettes
Pis m’ont regardé d’un air bête.
« T’es sur les terres de Vinci
Dégage d’ici. »

Ils avaient beau se la péter
On était bien barricadé
Leurs hélicos, leurs lacrymos
On trouvait ça très rigolo
On s’croyait dans un film d’action
Moi j’y ai dit « Lèse béton ».

Z’ont voulu nous taper
On a chouré leurs matraques
Là ils ont paniqué
On a gardé nos baraques.

3/
J’étais tanquille, j’étais peinarde
A saboter cett’ société
Quand deux-trois débiles en costard
Ont décidé d’aménager.
Pour contrôler la vie d’chacun
Vinci ne recule devant rien
« Rien à foutre de tous ces gens
Faut fair’d’l’argent. »

Bétonner des terres agricoles
Et faire une grande mégalopole
Fais confiance à Jean-Marc Ayrault
Il est complèt’ment mégalo
Ils veulent imposer leurs avions
Moi j’y ai dit « Lèse béton ».

Et à chaque forage
On fait un sabotage
On les emmerd’sans arrêt
Ils abandonnent leur projet.

La morale de cette belle histoire
C’est qu’pour détruire le capital
Pas b’soin qu’on attende le grand soir
Pour qu’ils tombent de leur piedestal
Quand à la fin d’une chanson
Ils s’retrouvent à poil et sans fric
Pas besoin d’imagination
Pour trouver la chute magnifique.


Oui, Monsieur le Préfet
Christian de Laverne
Nous sommes des terroristes
Comme tu dis aux journalistes

On fait des barricades
Pour faire chier ta flicaille
Nous sommes des terroristes
Comme tu dis aux journalistes

On veut pas d’aéroport
Le bocage, il est pas mort,
Ici c’est fantastique,
Quand il n’y a pas de flics

Jean Marc Ayrault ce sale con,
A détruit nos maisons
Lui c’est un terroriste
Du parti socialiste

Résistance et sabotage
Il faut que Vinci dégage
On en parle en collectif
Pour virer ce terroriste


Flic sur la ZAD

Sur l’air de « flic de Paris » de Jean Jonas.

T’es v(nu pour expulser des gens

qui voulaient juste vivre tranquillement

Tranquille est-ce que ta conscience l’est

Ou préfère-tu ne pas y penser ?

*

Matraque facile et répression

Sont les mots d’ordre du bataillon

Qui n’est pas vraiment réputé

Pour avoir de la subtilité

*

T’es qu’un flic sur la ZAD

T’es qu’un flic sur la ZAD

*

T’y comprends rien à ces p’tits chemins

C’est tout boueux en plus il pleut

Y’en a marre de tous ces gauchos

Tu préfèrerais être au bistrot

*

Heureusement que t’as ton bouclier

Parce qu’ils font rien qu’te caillassere

Et puis y’a tes petites lacrymos

A leur balancer dans le dos

*

T’es qu’un flic sur la ZAD

T’es qu’un flic sur la ZAD

*

La Gaité que t’as muré

La Bellich’ que t’as brûlé

Toutes les cabanes qui sont tombées

Tu t’en fais une p’tite fierté

*

Mais au Sabot les feux s’allument

Tu toucheras pas à nos légumes

Nos maisons on les r’construira

Ne crois pas qu’on ait peur de toi

*

Pauvre flic sur la ZAD

Pauvre flic sur la ZAD

*

T’es v’nu défendre les intérêts

D’la société et du privé

De ces messieurs qui se croient

Monétairement dans leur bon droit

*

Mais cette terre aussi fait ses choix

Que tu la privatises ou pas

Et ceux qui l’habitent aujourd’hui

Sont bien les enfants d’Anarchie

*

Contre les flics sur la ZAD

Contre les flics sur la ZAD

Chant pour la ZAD

Alors qu’le climat est déréglé
Et qu’le pétrole vient à manquer
Ils veulent faire voler plus d’avions
Couler toujours plus de béton

Sur la ZAD d’Notre-Dame-des-Landes
Nos vies ne sont pas à vendre
Les vaches, les oiseaux, les tritons
Valent bien mieux que leurs cotations

Alors que la crise sévit dehors
Ayrault paie son aéroport
Il envoie les flics et les camions
Pour Vinci il ordonne les expulsions

Sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
Nos vies ne sont pas à vendre
Les chèvres, les moutons, les écureuils
Valent bien plus que leurs portefeuillees

Chili, Malaisie, forêt de Khimki
Vinci veut bétonner la vie
Partout chez nous sur cette Terre
Nos luttes n’ont pas de frontières

Sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
Nous inventons notre monde
D’entraide et d’autogestion
Bienveillance et jubilation !

ecoute ici

Sur l’air de Malbrough s’en va en guerre.

reçu du groupe qui se crée à Nice :

Ayrault s’en va en guerre, Matraque et lacrymogène !
Vinci est son compère.

Il fait construire à tort
Matraque et lacrymogène ! _Un grand aéroport.

A Notre Dame des Landes
Matraque et lacrymogène.
La campagne de Nantes.

Sur 2000 hectares,
Matraque et lacrymogène.
En France, ça devient rare.

Y squattent des résistants,
Matraque et lacrymogène.
On espère pour longtemps.

Malgré les bulldozers,
Matraque et lacrymogène.
Les flics, les militaires

Le béton se mange-t-il ?
Matraque et lacrymogène.
Bon appétit Vinci !

Cessons cette folie !
Matraque et lacrymogène.
Nos vies contre leurs profits !

Ami-e, entends tu le vol noir des avions dans nos plumes

sur l’air du Chant des partisans

Ami-e, entends tu le vol noir des avions dans nos plumes
Ami-e, entends tu les cris sourds d’un pays qu’on bitume ?
Ohé, habitante, occupante, et paysan, c’est l’alarme,
Ayrault et Vinci, arrêtons les frénésies mégalomanes !

Venez des campagnes, descendez des montagnes, camarades,
Sortez de vos poches, les marteaux et les pioches, l’attirail
Ohé, les zadistes, à vos frondes, vos cailloux, à vos rêves,
Ohé, saboteurs, les stopper ne tient qu’à nous, pas de trêve,

C’est nous qui brisons, vot’mafia, vot’béton, vos délires,
Les flics à nos trousses, et la rage qui nous pousse, on vous vire,
Il y a des pays où les gens sont comme des cons sous vos phares,
Ici, voyez vous, on vous laissera rien du tout, pas une are

Ici, chacun sait, vos travaux, vos méthodes, qu’on en crève,
Vinci, si tu tombes, un ami sort de l’arbre et t’achève,
Demain vos projets moisiront dans la pénombre, dans des soutes
On le sait comme on sait qu’dans la nuit la liberté nous écoute

Ami-e, entends-tu…
Ami-e, entends-tu…

A bas pétrole et béton

(d’après La blanche hermine de Gilles Servat)

Des réinterprétations proposées par Esprit 68 : http://www.esprit68.org

J’ai rencontré ce matin,
Sur la route de Grandchamps,
Une troupe de marins,
D’ouvriers de paysans :

« Où allez-vous camarades
Avec vos fusils chargés ? »
« Nous montons des embuscades,
Viens rejoindre notre armée ! »

Refrain :
La voilà la Blanche Hermine,
Vive la mouette et l’ajonc !
La voilà la Blanche Hermine,
A bas pétrole et béton !

Ils disent « Nous partons de Nantes
Pour rejoindre les renforts,
Qui à Notre-Dame-des-Landes
Combattent l’aéroport. »

Je leur dis que c’est folie
D’affronter l’ordre marchand,
Ils me disent que c’est folie
D’attendre encore plus longtemps.

Refrain

Pour augmenter leurs profits,
Ils voudraient tout bétonner,
Emprisonner toute vie
Et abolir le verger.

Leurs ordures, leurs marées noires
Déjà nous ont envahis,
Nous combattons les pouvoirs
Qui flétrissent le pays.

Refrain

Leurs déchets dans l’atmosphère
Nous étouffent lentement,
Leur industrie mortifère
Nous condamne sûrement.

Le cancer nucléaire,
Pendant cent mille et mille ans
Empoisonnera la terre
Et condamnera nos enfants.

Refrain

Un troupeau de bêtes à cornes
A fait fuir les policiers ;
Pour des condés qu’on encorne
Aux vaches nous sommes associés.

Nous entrons en résistance,
Nous lutterons pour la terre ;
Elles valent mieux nos existences
Que leur folie suicidaire !

Refrain

Car de Plogoff au Larzac
Et du Val de Suze à Nantes,
Se lèvent les contre-attaques
A la folie dominante.

Alors ils m’ont convaincu,
J’ai pris mon fusil chargé ;
Je suis parti de ma rue,
Pour rejoindre leur armée !

Refrain

Les deux chansons suivantes ont été réécrites pour le PotColl, potager collectif des Lentillières de Dijon, mais à quelques détails près, elles sont chantables ici ! De la ZAD aux Lentillières, Non aux expulsions !

Le chant des maraîchers ;

(d’après Diggers’ song)

Les vieilles chansons de luttes anglaises sont toujours, hélas, d’une brûlante actualité. Le problème de l’accès à la terre, à l’échelle de la planète toute entière, continue notamment de révéler toutes les injustices et tous les ravages de l’ordre marchand. Pour bien le confirmer, et l’illustrer plus localement, nous avons tenté une adaptation rimée de la chanson des bécheux. L’histoire récente du Pot’Col’Le à Dijon a pu guider cette adaptation, mais finalement, c’est dans d’innombrable lieux en France, en Europe ou dans le monde que de nouveaux « bêcheux » ou de nouveau maraîchers sont appelés à se lever.

Vous tous les maraîchers, tenez bon, tenez bon,
Vous tous les maraîchers, tenez bon,
Quand vous revendiquez, la terre à défricher,
Les flics sont embusqués, ils se sont rapprochés,
Maraîchers, tenez bon !

De pelles et fourches armés, tenez bon, tenez bon,
Vous avez défilé, tenez bon,
Vous avez défilé, pour votre potager,
La foule rassemblée vous a encouragé,
Maraîchers, tenez bon !

Ils détruisent vos maisons, tenez bon, tenez bon,
Ils détruisent vos maisons tenez bon,
Ils détruisent les maisons, laissées à l’abandon
Menacent de prison, plutôt que d’en faire don,
Maraîchers, tenez bon !

Le maire s’est réveillé, tenez bon, tenez bon !
Il veut tout planifier tenez bon !
Pour les riches blasés, faire des éco-quartiers,
Les pauvres sont chassés, à qui donc se fier ?
Maraîchers, tenez bon !

Les promoteurs arrivent, tenez bon, tenez bon !
Les promoteurs arrivent, tenez bon !
Ils gagnent leur pognon, en coulant leur béton
Ils volent même votre nom, pour parquer les moutons,
Maraîchers, tenez bon !

Le profit est leur loi, tenez bon, tenez bon !
Le profit est leur loi, tenez bon !
Le profit est leur loi, le partage hors la loi,
Tout l’argent qu’ils emploient, la misère déploie.
Maraîchers, tenez bon !

Ils accaparent les terres tenez bon, tenez bon !
Ils vendent l’eau et l’air, tenez bon !
De scrupules privés, avec rapacité,
Aux compagnies privées, ils bradent la cité,
Maraîchers tenez bon !

Reprendre en main sa vie, tenez bon, tenez bon !
Cela commence ici, tenez bon !
Et sans propriétaire, ressusciter la terre,
Pour l’aimer toute entière, d’un amour libertaire,
Maraîcher gloire à vous !

La chanson du Sabot

d’après la chanson du Pot’Col’le (d’après La chanson du CMDO)

Le Sabot comme on l’appelle
C’est ce fameux potager,
Qu’armé-e-s de fourches et de pelles
Des ami-e-s ont défrichés.

Des navets par centaines,
Des carottes par milliers,
Des navets, des carottes, par centaines et par milliers !

Pour résister à l’appel
Morne du supermarché
Tous ces citadins rebelles,
Se sont mis à jardiner !

Des poireaux par centaines,
Des patates par milliers,
Des poireaux, des patates… et des cucurbitacées !

Mais gêné par la rengaine
D’ ces empêcheurs de bétonner
Jean Marc Ayrault non sans peine
A voulu les expulser.

Des courgettes par centaines,
Des tomates par milliers,
Des courgettes, des tomates, par centaines et par milliers !

Sous l’assaut des tractopelles
des cabanes sont tombées
Mais le potager rebelle
tôt ou tard va repousser !

Voilà un an qu’il appelle
Les voisins à bien manger
En remplissant leurs gamelles
De légumes à partager !

Des salades par centaines,
Des radis par milliers,
Des salades, des radis, par centaines et par milliers !

La révolution, la Belle,
Agite le potager,
Elle pousse ses radicelles,
C’est l’affaire des jardiniers !

Des panais par centaines,
Des oignons, par milliers,
Des panais, des oignons, par centaines et par milliers !

Facultatifs :
Le vieux monde se craquelle
D’à peu près tous les cotés,
Quand le nouveau se révèle
Sous les coups des jardiniers !

Des topis, par centaines
Des nambours, par millires,
Des topis, des nambours, par centaines et par milliers !

Il était un premier ministre

sur l’air de Il était un petit navire

Il était un premier ministre
Il était un premier ministre
Qui voulait tout ,tout, tout ,tout bétonner
Qui voulait tout ,tout, tout ,tout bétonner
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas

C’est notre DAME DES LANDES (bis)
Que t’as décidé de sacrifier (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas

Mais notre DAME DES LANDES (bis)
Ne se laissera jamais abusée (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas_

A ton service, tu as tes flics (bis)
Pauvres larbins au service du fric (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT _Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT _Ton aéroport ,ne se f’ras pas

Face à tes armes, nous résistons (bis)
Ensemble, nos armes c’est l’union (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas

LE FOL AEROPORT DE NOTRE DAME DES LANDES

Paroles et musique : la Parisienne Libérée : http://www.laparisienneliberee.com/… [citation F. Hollande]

Le projet ambitieux dans les années soixante
D’un Concorde radieux, d’une industrie qui chante
Le projet innovant des années soixante-dix
Il faut dorénavant que chacun atterrisse
Le projet oublié des années quatre-vingt
Le pétrole a flambé tout ça ne sert plus à rien
Le vingtième siècle est mort, plus personne ne demande
Le fol Aéroport de Notre Dame des Landes
Quand soudain par magie, le monstre est ranimé
Le Grand Hub a surgi prêt à tout bétonner
Adieu les salamandres, le bocage va fermer
Ya du terrain à prendre et de l’argent à gagner,
Le kérosène est cher, promis ce sera le dernier
Mais comme pour l’EPR, pas question de renoncer
On sait bien qu’on a tort mais il faut qu’on défende
Le fol Aéroport de Notre Dame des Landes
[Citation P. Lapouze]

Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)

L’a fallu enterrer quelques tritons crêtés
Mais pour monsieur le prefet tout s’est très bien passé
Une action héroïque en milieu difficile
Des noms énigmatiques, une poésie hostile :
Le Liminbout, le Tertre, le Sabot, la Vache rit
La Saulce, les Planchettes, Bel air, le Pré failly,
L’Isolette, la Gaîté, le Phare, la Chèvrerie,
La Bellich’, les Rosiers, la Cabane, la Sècherie…

Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)

C’est une concertation d’un genre déconcertant
Et pour la transition, ça transit bizarrement
Oignons contre lacrymos, chacun son style de bottes
Jusqu’au dernier poireau, jusqu’à l’ultime carotte
Tout est mondialisé cependant jusqu’ici
Y’a pas de curé nantais en vente au duty free
Non tout n’est pas perdu, c’est pas dit qu’on se rende
Au fol Aéroport de Notre Dame des Landes

Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)

Rondes de St Vincent

Suite à une demande, voilà les paroles de deux ronds de St-Vincent qu’on a chanté ; dansé dans une bonne ambiance à la Bogue samedi soir à Redon

Sur l’air de « C’est à dix heures les gars, Mr. l’curé n’veut pas » :

C’est à dix heures les gars, ici on n’en veut pas
Ici on n’en veut pas d’un autre aéroport
On veut des champs, du foin pour nos herbivores

Sur l’air de « Il est passé par chez nous 10 fileurs de laine :

Il est passé ; par chez nous 10 cars de CRS
Le 1er qui est passé ; saccaji, saccagea
Le 1er qui est passé ; a tout cassé dans les bois

NOTRE DAME DES OISEAUX DE FER

(Hamont-Martin Quintet)

http://youtu.be/WOzx5btDCp4

Voici les paroles (une strophe reste incomplète).

On veut du silence et du temps
On veut sortir à la lumière
On veut cultiver nos enfants
Et on veut cultiver nos terres

Notre Dame des landes de terre
Notre Dame des chemins de long
Notre Dame des oiseaux de l’air
Notre Dame des rires et des sons

ON NE VEUT PAS DE TANT DE TEMPS
ON NE VEUT PAS DE TANT DE FAIRE
POUR LES AVIONS IL N’EST PLUS TEMPS
ON NE VEUT PAS DE VOTRE ENFER
NOTRE DAME DES FILS DE FER
NOTRE DAME DES ROUTES ET DES PONTS
NOTRE DAME DES OISEAUX DE FER
NOTRE DAME DES BÊTES À BÉTON

Du ciel est descendu le vent
Du ciel est descendu le vert
On ne veut pas du ciel descendent
Des cendres de mort et de fer

aux oiseaux de fer
Pas de fer en place des oiseaux
un monde sans chair
un monde de sons

Refrain

On a mis tant de temps de temps
On a mis tant de temps à faire
Et maintenant tenant tenant
Et maintenant faudrait défaire

La mort des fermes du bocage
La mort de chemins des oiseaux
La mort des mares, la mort des vaches
La mort du lait, la mort de l’eau

Refrain

L’autre jour en m’y promenant
J’ai vu le vol d’une hirondelle
J’ai vu qu’elle avait du tourment
C’était le retour du printemps

Sur l’air de La Ballade Nord Irlandaise

J’ai voulu planter ormes et frênes,
Là ou l’aire-aux-porcs n’en verra jamais
Là où les brutes n’ont pu faire jeter
Que des grenades lacrymogènes

Jusqu’à Vigneux mon village chéri, _Sur mon mulet j’ai chevauché
J’ai dit aux hommes qui expulsaient
Je viens planter du céleri

Buvons un verre, allons pécher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque poireaux, carottes et navets
Dans le silence ne cessent de pousser

Choisissez la vie, plantez des chênes
Sous aucun avion la laitue ne se plaît
C’est bien l’humus, pas le kérosène
Qui fait pousser le potager

Je voulais planter un cerisier
Là où l’aire-aux-porcs n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté


Mon faux amant de Notre Dame

(sur l’air de l’amant de St-Jean)

je sais bien pourquoi j’allais lutter
A Notre Dam’ / pour l’enquète
La matraqu’ d’un beau bleu m’a chopée
J’en suis restée tourneboulée

J’ai bien failli perdre la tête
Gazée, enfumée jusqu’aux yeux
Comment ne pas croir’ à ses arguments
bien assénés à coups de pieux
Il a tout pour lui, la loi, la forc’
Et tout le temps requis
Oui, il a la loi
Mais ces nous qui
Avons le droit

Alors fier’ et sans m’décourager
j’ai entrepris d’le convaincre
Car tous doiv’nt devenir nos alliées
Par les idées nous allons vaincr’

Oui, les bleus vont perdre la tête
rejeter le casqu’ et la matraqu’
Quand ils comprendront que les intérets
Qu’on leur fait servir sont privés
Que c’est pour l’PS, Vinci,
Et les spéculateurs aussi
qu’ils couvr’nt les forag’s
et la destruc-/-tion du bocag’

Il n’y aura pas d’aéroport
Demain à Notre Dame
Bien que sans armes nous sommes forts,
Et c’est tous ensemble l’on gagne !

La la la la la ….

Aycatombe

Sur la zad d’ Notre-Dame-des-Landes,
A propos d’un aéroport,
Résistait une sacrée bande
Contre des milliers de pandores.
Malheureus’ment pour ces derniers,
Les autochtones aimaient la vie
Et ne se laiss’raient bétonner
Mêm’ pour tout le fric de Vinci.

Au début, ils furent une dizaine,
Simplement quelques paysans,
A n’ pas vouloir vendre leur peine
Contre quelques poignées de francs.
Mais l’Etat, ce petit futé,
En corrompit un ou deux.
Le projet fut abandonné,
Pour le plus grand bonheur des gueux.

En arrivant à la mairie,
Ayrault voulait un grand projet,
Car aucun grand n’en peut fair’ fi,
Il reprit le projet mort-né.
Du fait d’ sa générosité,
Enfin, cell’ qui engraisse les gros,
Il décida de déléguer
Et fît à Vinci ce cadeau.

Face à ce couple de barbares,
Une fois de plus, le peupl’ gronda.
Cette fois, ils n’ cèd’raient pas un are
A cette espèce de mafia.
Un’ centaine vinrent les aider
Afin d’occuper le terrain
Mais les flics allaient les virer.
Heureusement, ce fut en vain.

Leur retour est inévitable,
Et à grands coups de barricades,
Chaque fois un peu plus durable
Pour contrer cette mascarade.
Enervés par cet entêtement,
Ayrault, Vinci frappèrent fort
Et d’un coup de flics seulement,
Détruisent et virent ces anars.

Face à c’la, il ne leur restait
Plus qu’une seule solution,
Rien d’autr’ ne pouvait les sauver :
Qu’une énorm’ manifestation
Tout c’ béton était tell’ment glauque
Que tout l’ mond’ s’y est opposé.
On n’ vit pas la moindre matraque,
A croire qu’ils manifestaient !

On n’ vit pas la moindre matraque,
A croire qu’ils manifestaient…

et le livret de l’ACIPA, entonné notamment pendant les tractovélos :

Mes petits chiens

sur l’air de la chanson « Le poinçonneur des lilas »

Auteur : Jean Marc Ayrault !

Je suis le Ayrault de c’bled là
je suis arrivé au sommet d’l’état
je mène toutes les affaires
d’une main d’fer
dont celle que je veux à tout prix
mon grand aéroport chéri
c’est ma grande oeuvre, c’est mon Versailles
qui fait crier toute la piétaille
mais j’ai trouvé parmi elle
des éléments fidèles
à qui j’ai donné mission
d’enfumer la rurale population

mes p’tits chiens, mes p’tits chiens, mes bons petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
je les tiens en laisse
j’leur fais des caresses
à mes chiens, à mes chiens, à mes petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
mes petits chiens, mes petits chiens
mes petits chiens, mes petits chiens

Ils rêvaient de hautes fonctions
loin des bouses et merdes de cochons.
je leur ai filé des sièges
beaux privilèges
dont ils me seront gré demain
quand par les landes et les chemins
la piétaille prendra le maquis
contre mon aéroport chéri
De partout montent des voix
j’suis aux abois
mais je l’ai dit, je suis tenace
mordez, soyez de ma race

mes p’tits chiens, mes p’tits chiens, mes bons petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
Vous aurez des croquettes
dans de belles assiettes
marquées à vos noms de petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
mes petits chiens, mes petits chiens
mes petits chiens, mes petits chiens

Mais aboyer ne suffit pas
J’vais maint’nant leur rentrer dans l’tas
Je lâche mes rotwaillers
j’démarre mes bulldozers
Elle est ouverte la chasse à l’homme
Elle durera plus que l’automne
Pendant que mes grosses bêtes déchirent
Lèchez mes pompes, faites les reluire
On m’dit qu’ j’m’enlise
Sortez-moi de la mouïse
Si ça tourne mal pour ma cravate
Vous aurez la queue entre les pattes

mes p’tits chiens, mes p’tits chiens, mes bons petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
Et je vous laisserai vous démerdez
avec la piétaille de vos contrées
C’est ça la vie des petits chiens, des petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
des petits chiens, des petits chiens
des petits chiens, des petits chiens

Les tritons d’abord

Salut, Et une chanson de plus, une ! Elle se chante sur de « Les copains d’abord » de Georges Brassens et je ne fais toujours pas de mp3. Une fois de plus, libre aux chanteurs-euses d’en faire ce qu’ils veulent !

Bonne lutte et bon chant !

On n’était pas des terroristes
Ni anarchistes, ni mêm’ gauchistes
Juste des amoureux d’ la vie
Amoureux d’ la vie
On était là pour la sauver
L’empêcher d’ se fair’ bétonner
En bref, la préserver d’ Vinci
Préserver d’ Vinci

Notr’ mod’ de vie, l’autonomie
On prouv’ que c’est pas d’ l’utopie
N’en déplaise à ces bétonneurs
A ces bétonneurs
Nous, on se bat pour les tritons
On refuse tous leurs avions
Et on scande : « Les tritons d’abord ! »
Les tritons d’abord

Prêts à tout pour les protéger
Tout le bocage résistait
Afin de foutr’ les flics dehors
Foutr’ les flics dehors
Car ils sont au ordr’ de Vinci
Cela en fait donc des enn’mis
Bien entendu, enn’mis d’ la vie
Ennemis d’ la vie

Ayrault, l’ commandeur de c’ projet
Voulait vraiment nous l’imposer
Peu import’ les tritons tués
Les tritons tués
Lui, c’ qu’il voulait, c’est le « progrès »
Et rien ne pouvait l’arrêter
Le contrair’ , on lui a prouvé
On lui a prouvé

A chaque fois qu’ les flics nous viraient
Plus nombreux, nous on revenait
Et, à chaqu’ fois, on r’construisait
On reconstruisait
Contre leurs matraqu’, leurs lacrymos
Leurs pell’teuses, leurs hélicos
On montait quelques calicots
Quelques calicots

Qu’ils nous vir’ , nous foutent en prison
Ces flics, ces juges, ces barons
On vaincra contre l’oppression
Contre l’oppression
On s’en fout, on est des millions
A savoir qu’on a raison
De gueuler contr’ la destruction
Contr’ la destruction

Vinci, l’Etat et sa flicaille
Veulent leur aéroport d’ bétail
Arguant que l’av’nir c’est l’ béton
L’av’nir c’est l’ béton
Nous, les défenseurs de la vie
On en veut pas d’ leur monde pourri
L’av’nir c’est les tritons d’abord
Les tritons d’abord

Vinci, l’Etat et sa flicaille
Veulent leur aéroport d’ bétail
Arguant que l’av’nir c’est l’ béton
L’av’nir c’est l’ béton
Nous, les défenseurs de la vie
On en veut pas d’ leur monde pourri
L’av’nir c’est les tritons d’abord
Les tritons d’abord !

Le verte ZAD

Sur l’air de la blanche hermine :

(refrain)

La voilà la verte zad
elevons des barricades
La voilà la verte zad
Dev’nu blanche sous tes grenades

(refrain)

J’ai aperçut ce matin par la haie du sabot
Un convoi de pantin à la solde d’ago
Ou allez vous abrutis avec vos camions désuets
Cette terre produit comme fruit des barricades et des pavés

(refrain)

Ou allez vous abrutis avec vos camions désuets
Cette terre produit comme fruit des barricades et des pavés
Cette terre est à personne et encore moins à toi
La nature que tu betonne et que tes sbires s’octroie

(refrain)

Cette terre est à personne et encore moins à toi
La nature que tu betonne et que tes sbires s’octroie
Mais tu n’ai pas bien compris qu’on est pas la sans raison
Et que si on reste ici c’est qu’on pense à nos rejetons

(refrain)

Mais tu n’ai pas bien compris qu’on est pas la sans raison
Et que si on reste ici c’est qu’on pense à nos rejetons
Tu te base sur une énergie qui va plus exister nous on défend nos brebis
qui s’ront toujours d’actualité

(refrain)

Tu te base sur une énergie qui va plus exister nous on défend nos brebis
qui s’ront toujours d’actualité
Ta connerie est infinie et nous en deduisons
Que t’es payé par Vinci et qu’au bande sur les avons.

(refrain)

Ta connerie est infinie et nous en deduisons
Que t’es payé par Vinci et qu’au bande sur les avons.
Et tu te crois invincible toi et ta p’tite armée
Mais tu es dev’nu la cible de mes rires et d’mes pavés

Revolutionnairement, armel piquet

Le bocage il est pas mort

Et voila, les paroles de notre chanson qui accompagnait les 30 et 31 octobre :

Oui, Monsieur le Préfet
Christian de Laverne
Nous sommes des terroristes
Comme tu dis aux journalistes

On fait des barricades
Pour faire chier ta flicaille
Nous sommes des terroristes
Comme tu dis aux journalistes

On veut pas d’aéroport
Le bocage, il est pas mort,
Ici c’est fantastique,
Quand il n’y a pas de flics

Jean Marc Ayrault ce sale con,
A détruit nos maisons
Lui c’est un terroriste
Du parti socialiste

Résistance et sabotage
Il faut que Vinci dégage
On en parle en collectif
Pour virer ce terroriste

(pour d’autres chansons pour les manifs : voir ici )

Pré-carrisation

Ce matin j’ai rentré / à l’abri mon bétail
Pour le temps de cultiver / mon champ de bataille
Puisqu’il est évident / qu’ils nous prennent pour des veaux
Vu que not’ dévotion / n’va pas pour l’aviation

Ce matin la rosée / qui se pose sur la paille
A un goût d’y a trente années / d’aut’ luttes contre la grisaille
Ils nous disent d’atterrir / ce sera bon pour l’éco
On n’est pas prêt de décoléré / ni de changer de coloration

(Refrain)

Veni vidi vici Vinci
Veni vidi vici Vinci et compagnie
Veni vidi vici Vinci
Veni vidi vici Vinci et compagnie

Aujourd’hui dans mon pré / on prépare les semailles
Sur une Terre dés-acaparée / faire germer des mondes qui ne s’assaillent
Mais pour l’heure l’avion l’avion / ça fait lever les poings
Et le cours de l’action / dans les fouilles des barons

Mille fétus même ténus / tiennent tête à la tenaille
Développement, mégalopol-/ -itique, fric et flicaille
Contre les forces d’éviction / nous rassemble une conviction
Que pour relier et nourrir les hommes / faut moins d’goudron et de béton

Refrain

Et demain que du grain / ou béton, bitume, ferraille
Pousse sur mon lopin / sauver, perdre mon travail
Ce pré carré de décision / n’est pas leur, n’est pas mon
Commun de tous, heure d’révision / d’leurs courses à la précarisation

Refrain

Nicolas L. (2012)

DANS LES CHAMPS D’NOTRE DAME

sur l’air de : Dans les rues de Paname

Dans les champs d’Notre Dame,
Errant dans le bocage
Y’avaient un tas d’condés,
Qui furieux s’agitai-aient

Les gendarmes s’essouflaient,
les CRS s’énervaient,
les hélicos patrouillaient,
mais Ayrault se cachait, car …

Dans les rues (bois) d’Notre Dame,
Toute une foule de quidams,
Venus de toute la terre,
Protestaient de concert

« NON A L’AEROPORT
ON FOUTRA VINCI DEHORS,
VACHES, CABANES ET LEGUMES,
MAIS SUR LA ZAD, MORT AU BITUME »

Mais croyez moi bientôt,
Les flics auront du boulot,
Car le flot des opposants
Grossit inexorablement

Un jour, toutes nos chansons,
C’est sur, vous désarmeront,
Il n’y aura plus à Notre Dame,
Que d’la joie et plus de drames
Ton projet était pourri
Ayraut, t’as rien compris
Va t’en, remballe ton Vinci,
Ayrault, t’es fini

salut la zad Une chanson illustre à merveille la situation : « Les Yankees » de Richard DESJARDINS


Au grand dam des Landes

sur l’air de « Fernande » de Georges Brassens

Suivant avec zèl’ Prométhée,
Le premier ministre Ayrault,
Et à grands coups de lacrymos,
Veut nous imposer son projet

Refrain :
Quand j’ vois c’ projet plein d’ béton
Je dis non, je dis non
Quand j’ vois tous ces avions
C’est toujours non !
Quand j’entend c’ que dit Ayrault
Alors, vraiment, c’en est trop
Et la récup’ des Verts
Plus qu’ tout, ça m’ fout les nerfs
Ils nous prennent pour des cons
Sur la ZAD, restons !

Soucieux d’ préserver leurs mandats,
Les élus écologistes
Malgré l’horreur productiviste,
Jusque là ne nous sout’naient pas.

Refrain

L’Etat voulait nous fair’ craquer
Avec ses flics, ses camions.
Mais l’ jour d’ la mobilisation,
La flicaille est restée cachée.

Refrain

Eprouvant l’ besoin d ’se monter,
Mélenchon et les Verts
Contre Ayrault affichent leur colère
Du moins sur les plateaux télé…

Refrain

Moi, j’y ai vécu à Notre-Dame,
Construit mon coin aux Planchettes,
Et contrair’ment à ces starlettes,
J’ai combattu le macadam.

Refrain

Et je vais finir cett’ chanson
En demandant aux zadistes
Que leur indépendance persiste
Malgré ces récupérations.

Refrain


Les agités du bocage

L’ère tombe ? (Ayrault Tombe) sur l’air d’Hécatombe

Dans les contrées d’notre dame des landes
Pour un paquet de hautes ambitions,
Une poignée d’parvenus vendent
Un projet d’aéroport bidon

Deux mille hectares agricoles
Vont passer sous le béton
Et on nous demande sans cabriole
D’valider la compromission

Que nenni messieurs les autocrates
Parmi toutes nos intentions,
Il y en a quelques unes qui grattent
Et volent plus haut que vos avions

Le « mariage pour tous » c’est aussi
Vinci & le PS unient
Pour défigurer la région
Avec les sous de la nation

Avec votre opération « César »
Regoûtez dont aux villages gaulois
Qui à travers les mémoires
Se passent très bien de vos lois

L’empereur par votre bouche
Voudrait proclamer à nouveau
« Veni-Vidi-VINCI », faire mouche ?
Mais va sonner complet’ment faux

L’aéroport n’est pas in-VINCIble
Car on l’a dans le collimateur _Il est même le cœur de la cible
D’occupants & d’agriculteurs

Nos désirs font désordre ?
Et quoi de plus étonnant,
Quand étriqué dans vos ordres
On devrait finir au couvent.

Résigné & assermenté
Chacun son poste, son clapier
Peur de faire déborder le vase
De nos rivières, ca m’rase

VINCI-tation à élargir la lutte
A bien d’autres aspirations
Pour construire de belles huttes
Et abriter nos inspirations

Transformer la société,
A petits pas, à petits bras
Réapprendre à échanger
Ce que l’on est, ce que l’on a.

Pas besoin de querozen,
le moteur de notre volonté
Va créer, c’est une veine,
Des modes de vie autogérés.

Idées à coudre chevillées au corps,
tricotons, débroussaillons,
Courage, filons vers l’age d’or,
Entremêlons nos expérimentations.

Prenez la fourche, le sécateur
Et bientôt vous oublierez
Vos ambitions de dictateur
Y a bien mieux à partager

Prenons la fourche, le sécateur
Les planches, les clous & le marteau
Construisons, soyons acteur,
loin de l’ère du tout à l’égo


L’idéologie

sur l’air de « Le parapluie », de Georges Brassens

Détruisant tout sur son passage,
L’productivisme fait la loi
Il attend d’nous qu’on reste sages
Qu’on s’contente d’avoir un emploi.
A Notre-Dame, on lui résiste
En faisait rien d’autr’ qu’ l’autonomie
Ils prouvent enfin tous ces zadistes
Qu’on vit mieux en dehors de lui

Nous, on plant’ des carottes,
Contre le bruit des bottes
A les entendr’, on est dang’reux
Contre le bruit des bottes
Nous, on plant’ des carottes
La violence, elle vient d’eux,
D’ leur vote !

La réaction s’ fait sans attendre
Interdit d’ suivre notre propre voie,
Obligés de nous y soumettre :
Dans l’ progrès faut avoir la foi !
Les opposants d’ cette propagande,
Légalement s’ font écraser
Faudrait pas trop qu’on les entende
L’ capitalisme faut préserver.

Nous, on plant’ des carottes,
Contre le bruit des bottes
A les entendr’, on est dang’reux
Contre le bruit des bottes
Nous, on plant’ des carottes
La violence, elle vient d’eux,
D’ leur vote !

Comme on veut pas suivre leurs ordres,
Ils nous envoient leurs CRS.
Ils veulent vraiment pas en démordre,
On s’ croirait en URSS…
On reste là face aux pandores,
On se bat contre l’oppression
Il arriv’ra enfin l’âge d’or
Et peu importe la prison.

Nous, on plant’ des carottes,
Contre le bruit des bottes
A les entendr’, on est dang’reux
Contre le bruit des bottes
Nous, on plant’ des carottes
La violence, elle vient d’eux,
D’ leur vote !

Chant des partisans de la ZAD

Ami, entends-tu , le vol noir, des grenad’, sur nos plaines ?
Ami, entends-tu , Notre-Dame, des Land’, qu’on enchaîne ?
Ohé, citoyen, indigent et militant, c’est l’alarme,
Demain, les mafias, bétonn’ront mêm’ nôtre sang, et nos larmes

Ces rois, font la loi, leurs médias, nous dis’nt que, le mond’bouge
Les gros, pleins de fric, prenn’t l’avion, au-delà, dl’a mer rouge
Mais pour, nous les peupl’, y’a qu’la famin’ ou alors, la malbouffe
Qui vient des terrains, volés aux peuples lointains, qu’on étouffe

Deux ou trois nantis, veul’nt construir’, de nouveaxu Ayraultsports
Ils veul’nt nous chasser de nos terr’s, ils nous pouss’nt à la mort
Sortons, des placards, des planches puis des marteaux, et des clous
Pour fair’, des caban’, pour loger ceux qui résist’nt, aux sal’coups

Montons, des maisons, sur les terr’des proches paysans
Si des bulldozers, les détruisn’t, on les r’fra, comm’avant
Si des coups d’matraqu’, et des gaz mett’nt un des nôtres, par terre,
De nouveaux amis, rejoignent notre combat, soyons fiers

Cerveaux, sans esprit, vous croyez, nous pourrir, sous l’pognon
Mais vos beaux discours, ne sont que d’la poussièr’, de béton
Tout’vos infamies, ne font que mettre le mond’en déroute,
Menteur, tiens-ta bien, dans ta nuit la liberté nous écoute

pauvre petit CRS

pauvre petit CRS qui court qui cogne
qui serre les fesses
tous ces gugusses qui résistent comme un gros kiste ,
tu es pourtant bien méritant dans ton petit costume bien seyant
sur notre dame quand tu ratonnes la lande

pauvre petit militaire qui court qui crie qui fait la guerre
super entraîné il est vrai avant tout à ramper
à te coucher et courber la tête
pour lécher la main de ton bon maître
tu es prêt et ça te plaît à cogner cogner cogner

pauvre petit crs casqué botté suréquipé
il t’arrive de faire aussi marche arrière
quand une belle envolée de pierres
te fous la tête tout de travers
c’est ça aussi la vie au grand air

pauvre petit militaire qui tape, qui frappe
qui fait la guerre
quelles belles histoires à dire à tes enfants
oui j’ai frappé tiré cogné celui là j’lai même fini avec des coups de pieds
en toute en toute légalité, impunité

pauvres petits CRS plus ça tire et plus ça se lève
un vent mauvais souffle sur la lande
et vous fera Valls et guignols
entendre le son de l’ carmagnole
ah ça ayrault ça ira ça ira on rira

Manu Valls

sur l’air de « Manu » de Renaud

*Eh Manu rentre chez toi*

*Ton Ayrault-porc s’fera pas*

*Ton bureau va fermer*

*Nous on a djà gagné*

*On pensait qu’un mec comme toi*

*ça pouvait pas s’acheter*

*Mais Vinci t’fait ramper*

*Avec ses gros billets*

*Oublie pas qu’c’est pas l’béton*

*Et tous tes gros avions*

*Qui nourriront nos enfants*

*Et leurs petits enfants*

* *

*Eh déconne pas Manu*

*Viens pas couper not’ forêt*

*Un Ayrault-porc d’perdu*

*C’est cent tritons qui r’viennent*

* *

*Tu nous as expulsés*

*On est tous revenus*

*Tu as dis « Ils m’font chier*

*J’vais leur taper dessus »*

*T’as envoyé ta flicaille*

*Par centaine dans les champs*

*T’as dis « Dégagez les !*

*Ça doit pas s’enkyster »*

*Ils ont eu l’air de cons*

*Face aux militants non violents*

*ça ne les a pas empêcher*

*D’faire une centaine de blessés*

* *

*Eh déconne pas Manu*

*C’est à nous qu’tu fais d’la peine*

*Une cabane de perdue*

*C’est 100 copains qui r’viennent*

* *

*Eh Manu on est des Hommes*

*On est faits pour vivre libres*

*Mais surtout pas coupés*

*D’la nature pour longtemps*

*Nous z’otes ça fait un bail*

*Que l’on a tous compris*

*Que c’est pas ton béton*

*Qui f’ra respiré nos p’tits*

*Eh Manu vivre libre*

*C’est d’plus en plus difficile*

*Et c’est pas tes play-mobiles*

*Qui m ’f’ront courber l’échine*

* *

*Eh déconne pas Manu*

*ça sert à rien la haine*

*500 CRS d’envoyés*

*C’est 1 000 Zadististes qui r’viennent*

* *

*Là tu fonces dans le mur*

*Manu faut qu’tu t’arraches*

*Tu as tout essayé*

*Oui mais y’a rien qui marche*

*Toutes tes offensives*

*N’ont fait qu’nous renforcer*

*Et nous sommes TOUS liés*

*Contre vot’connerie « d’progret »*

*Dis leurs qu’t’es désolée*

*Qu’ta dû te gourer d’projet*

*Qu’tu préfères renoncer*

*Avant d’tout bazarder*

* *

*Eh déconne pas Manu*

*Viens pas couper not’forêt*

*Un Ayrault-porc d’perdu*

*C’est plus d’1 000 arbres sauvés*

* *

*Eh déconne pas Manu*

*ça sert à rien la haine*

*500 CRS d’envoyés*

*C’est 1 000 Zadistes qui r’viennent*

* *

*Eh déconne pas Manu*

*C’est à nous qu’tu fais d’la peine*

*On t’laissera pas passer*

*On a déjà gagné*


-  *E R O T L A N T I Q U E*

(/sur l’air de « Les Prolétaires « , de Gilles Servat/)

Dans le ciel passent d’un air fier Des avions venant de Londres Le Caire ou Nice, ou Toulouse, Ou des coins qui donnent le blues. Y prennent place pêle-mêle Businessmen ou fidèles Des politiciens qui montent Ou de ceux qui fuient, de honte.

Où loger tous ces avions ? Les terrains sont chers ! Il faut bien qu’ils atterrissent Se soulager des passagers Et larguer ces gens pressés Loin des villes, ou même à pied, C’est pourquoi Nantes-Atlantique Était vraiment trop pratique .

Associés, Ayrault, Vinci Ont trouvé la solution. Un bocage d’eau farci Loin de la ville en question. Les Nantais n’auront plus de lait, Il faudra qu’ils prennent l’avion Pour en trouver des godets Ou se passer de potion.

Mais du lait au goût d’pétrole C’est mauvais dans la casserole ! Rien ne vaut la vache laitière Qui régale comme avant-hier. En vélo on peut la voir faire Par les sentiers de bonne terre. C’est pourquoi Nantes-Atlantique Était vraiment trop pratique.

Les camions ont tout cassé Les pell’teuses ont tout tassé, Les gars d’la maréchaussée Ont protégé les stipendiés Qui démolissaient la vie Des pauvres gens tout marris Dont les ancêtres avaient fait D’une lande un vert palais.

Fini, l’herbe, c’est béton ! Même en vert, c’est pas coton. Et les riches en tire viendront Décoller du sol breton. Le saccage aura coûté L’exil de tous les fermiers : C’est pourquoi Nantes-Atlantique Était vraiment trop pratique.

C’est Vinci qui s’ra content : Il aura l’argent de tous ces gens Qui paieront ainsi l’impôt Aux sociétés amies d’Ayrault. Il n’y aura plus d’avions, On reviendra au charbon. Mais cela ne change rien Pour qui a tous les biens.

La finance aura gagné Les contrats qu’elle a fixés. Les tritons vont se marrer Avec des mares bétonnées. Quant à l’homme qui porta Ce dossier à bout de bras, En boutant Nantes Atlantique Dans l’Histoire il sera Unique !


Chanson sur un air mosellan :

Des Hans im Schlokedor,

il a tout ce qu’il veut. Tout ce qu’il veut il ne l’a pas Tout ce qu’il a il ne l’veut pas

Monsieur Ayrault vous êtes Des Hans im Schlokedor vous avez d’jà un aéroport mais vous n’en faites qu’à votre tête

Monsieur Ayrault vous êtes un enfant pourri gâté Service public service privé les deux ensmble vous confondez

Monsieur Ayrault sachez qu’les citoyens savent raisonner 1 aéroport c’est assez les salamandres peuvent exister

Pour Notre Dame des Landes nous allons résister Notre valeur : Fraternité avecque tous les explusés


Voilà une petite chanson pour soutenir nos pauvres amis CRS enlisés.

Démobilisation.

Voilà plus de deux ans qu’on a geler leur salaire, On leur dit : « y’a plus un rond pour les fonctionnaires » Et on dépense des millions pour polluer l’atmosphère.

Refrain : Qu’est-ce qu’ils foutent ? Qu’est-ce qu’ils foutent, Tous les jours et toutes les nuits, Dans la boue et sous la pluie, Pour défendre VINCI ?

On a déjà cent quarante trois aéroports, On ne voit pas pourquoi il nous en faudrait encore Alors que l’prix du pétrole bas tout les records !

Refrain

Ce projet d’aéroport date du siècle dernier, Y’a longtemps qu’il est mort le premier qui a eu l’idée. Si le projet tient encore, c’est entre des pattes graissées.

Refrain

Les préfets les baladent sans préavis. On les déplacent comme des pions dans tous le pays. Et pendant ce temps ils ne voient pas grandirent leurs petits.

Refrain

Ils étaient mieux considérés, avant, quand arrivé l’été, Ils venaient surveillé qu’il n’y ai pas de noyé. L’état maintenant ne leur demande plus que de taper.

Refrain

On réduit leurs effectifs comme peau de chagrin. On leur payent plein d’explosifs mais plus un sous pour l’humain, A Marseille y’en a même trois qui ont fait la grève de la faim.

Refrain

A chaque manifestation, c’est les gaz lacrymogènes ! Ils en prennent plein les poumons, à forces c’est cancérigène ! Et avec les explosions, bonjour les acouphènes.

Refrain

A force de respirer tout ce gaz lacrymogène, Ils ignorent maintenant ce que c’est que l’oxygène. C’est produit par les arbres que l’on coupent par centaines.

Refrain

Pour eux l’environnement, c’est un simple paysage. Ils sont sur une zone humide, des champs et des bocages, Là où ils sont passé, c’est plus qu’un carnage.

Refrain

L’état les manipule comme des moutons. Les petits matricules vont défendre les grands patrons. Et que mangerons leurs enfants quand il n’y aura que du béton ?

Refrain

Y’a un quart des paysans qui mettent la clé sous la porte, Nourrir la population ça coûte plus que ça rapporte Et ceux qui veulent travailler, l’gouvernement les déporte.

Refrain

Quand ils seront vieux, qu’ils demanderont leurs retraites, Ils auront des clopinettes, de quoi s’acheter des sucettes Et merci mon chien d’avoir taper sur des têtes.

Refrain

Quand ils quitteront leur caserne, espérant se reposer, Leurs enfants seront grands, auront quitté le foyer Et dans leur propre famille, ils seront des étrangers.

Refrain

Ils sont si lessivés qu’ils ne respectent plus le protocole. Ils vont en terrain privé pour tirer sur les guibolles, C’est toutes les forces de l’ordre qui deviennent folles.

Refrain

Les psychologues s’interrogent devant tant d’obstination. Sont’ils tous conditionnés ? Ont’ils perdu la raison ? Sont’ils tous sado-maso ? C’est une bonne question.

Refrain

Mais qu’est-ce qu’ils font là ? Où est donc leur intérêt ? C’est à croire que l’état les a lobotomisés. Le plus malin du tas s’est tiré une balle dans le pied.

Refrain


LA « VALLSE » CATALANE A NDDL

Paroles « Pierre GALLIEZ »

Parodie de « LA VALSE BRUNE »

Refrain

C’est la « vallse » d’attaque

Des chevaliers d’la matraque

Des ces « vallseurs » qui traquent

Contre le peuple qui trainque

C’est la « vallse » débile

Des chevaliers des grands bals

Avec grenades ou flashballs

La « vallse » de nos imbéciles

1

A Notre Dame Des Landes

Y avait un petit Préfet

Il a truqué le budget

Pour faire passer le projet

A Notre dame des Landes

Les avions dans la lande

Pour u Ayrault qui confisque

Et néglige ceux qui critiquent

Refrain

C’est la « vallse » d’attaque

De ces ministres qui compliquent

De ces « vallseurs » qui provoquent

Par les armes et le feu répliquent

C’est la « vallse » d’attaque

De ces élus qui polémiquent

Refusant toutes les critiques

Cognant ceux qui revendiquent

2

En Chine, en Russie on pourchasse

Les opposants on les tabasse

En France pour le fric on saccage

Forets marais et aussi bocages

Pour des centrales, grandes surface

Pour des aéroports on efface

Nos belles contrées et paysages

Les élus tiennent à leur image

Refrain

C’est la « vallse » catalane

Du ministre venant d’Espagne

Du ministre qui bastonne

Et qui de la charge sonne

C’est la « vallse » qui gêne

La « vallse » inopportune

D’un élu qui cherche la Présidence

De notre beau pays la France


J’IRAI PAS A NDDL

Paroles Pierre GALLIEZ, Musique Gilbert BECAUD : un jour à Orly

1

Le nouvel escalier6 bloc 21
Là c’était un chouette boccage
Comme ma famille tout marchait bien
Avait acheté avant le saccage
On a le confort au maximum
On a internet et puis la TNT
On a la vue sur le pays Nantais
Le dimanche on irait bien au ciné
Pendant que mon père à la télé
Regarde avec envie le PSG
Moi je profite pour aller penser

Refrain

Je m’en vais l’dimanche à NDDL
Sur l’aéroport et je pense au passé
Y avait la des arbres et des fleurettes
Y avait là des agriculteurs
Des troupeaux et des éleveurs
Qui vivaient sans penser aux dettes

2

A sept heures et quelques tous les matins
La famille et moi non est réveillés
Sur le tarmac commence le tintouin
Des avions qu’on se doit de se lever
Quand le soir je retrouve mon lit
Ces Airbus qui sifflent et nous agacent
Je les déteste ces oiseaux de nuit
Je regrette le bocage de mon enfance

Refrain

Non j’irai plus jamais à NDDL
Sur cet aéroport voir toutes ces ailes
Des avions qui ne serviront à rien
Ayant privé la vie de tous nos biens
Je préfère les ailes des papillons
Que dans le bocage oui nous admirions

Refrain bis

Un jour de là haut NDDL
Ne sera plus qu’une virgule
Ils auront détruit notre nature
Pour sauvegarder leurs intérets
Ils auront tapé et cogné
Les « ayraultplanes » pouvaient décoller

Pour NDDL je renonce aux éventuels droits

NOUS N’IRONS PLUS AU MARAIS

NDDL

Air « Nous n’irons plus au bois » (folklore)

Paroles Pierre GALLIEZ, déposé SACEM

1

Nous n’irons plus au bois
Les taillis sont coupés
Nous n’irons plus au bois
Les marais sont asséchés

Refrain

C’est Monsieur AYRAULT
Qui leur donne l’assaut
M’sieur AYRAULT et M’sieur VALLS
Ils valsent et nous chassent
Allez, rasez, taillez
On est tous expropriés

2

Nous n’aurons plus d’bocage
M’sieur AYRAULT veut leur saccage
Nous n’aurons plus d’taillis
M’sieur AYRALT préfère les enrichis

Refrain

Et c’est Monsieur « VALLSE »
Qui mène la danse
Avec gendarmes et fliques
Ils y vont à la matraque
Allez cognez, tapez
C’est bon pour nous expulser

3

De bitume et de goudron
Nos marais recouvreront
Des Immeubles construiront
Des avions se poseront

Refrain

Pour eux on est « culs terreux »
Pour eux on est des « bouseux »
Aux usines, aux nantis
Permettront d’nouveaux profits
Allez, rossez, hurlez
On continuera à résister

Les politiciens candidats

D’après « Les comédiens » Charles AZNAVOUR

REFRAIN 1

Viens voir les politiques
Ces chercheurs de fric
Qui font un grand spectacle
Viens voir Monsieur Copé
Ses copains députés
Et ces riches qui nous taclent

1

Le candidat a besoin de voix
Et courtise tel un petit roi
Ce candidat dépense euros et argent
Pour rassembler militants
Il organise il et il paie comptant
Car cherche à faire des contents

REFRAIN

Viens voir les candidats
Le candidats Présidents
Qui essaient de se grandir
Viens voir les candidats
Du vote truquant résultats
A tout prix se faire élire

2

Sur les estrades sont montés et ont ri
Militants les ont applaudis
Ils ont parlé et ont surtout menti
De la politique ça fait partie
Les tricheurs, ont critiqué conspué
Leur ambition c’est leur notoriété

REFRAIN

Viens voir les candidats
Les candidats présidents
Qui se montrent les dents
Viens voir les candidats
Ces hommes qui ne font qu’rêver
Eux qui voudraient nous diriger

3

Ces petits rois, apprentis monarques
Se fichent pas mal de leurs adhérents
Avec eux des conseillers énarques
Qui en obtiennent titres et puis argent
Président pour les riches de l’argent
Et les pauvres se serreront les dents

REFRAIN 1

Appelez moi Camille !

Appelez moi Camille !

Parce que je refuse le flicage… Appelez moi Camille !

Contre la destruction du bocage… Appelez moi Camille !

Parce que je ne crois plus à la croissance… Appelez moi Camille !

Pour vous appeler à la résistance… Appelez moi Camille !

Parce que je refuse la violence policière… Appelez moi Camille !

Parce que j’espère un monde plus solidaire… Appelez moi Camille !

Contre ces gouvernants qui nous méprisent… Appelez moi Camille !

Qui nous traitent comme des marchandises… Appelez moi Camille !

Et pour ceux qui venus sur la ZAD, Des campagnes et des villes, Ont tenu têtes à toutes les brigades… Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille ! Contre le terrorisme en bleu… Appelez moi Camille !

Contre les politiciens véreux… Appelez moi Camille !

Car l’avenir dépend de notre action présente… Appelez moi Camille !

Contre leur politique déshumanisante… Appelez moi Camille !

Parce qu’un autre monde est possible… Appelez moi Camille !

Parce que l’argent n’est pas invincible… Appelez moi Camille !

Parce qu’on veut encore y croire… Appelez moi Camille !

Car c’est nous qui portons l’espoir… Appelez moi Camille !

Et pour tous ceux vivant sur la ZAD, Qu’ils soient garçons ou filles, Ont tenus bon sur les barricades… Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille…

ÇA FAIT PLAISIR, BRAVO !

Marseille, Tours, Couëron, Lyon, Paris, Carcassonne, Limoges, Arles, Blois, la roche sur Yon, Rennes, Dijon, Poitiers, Brest, Quimper, Saint Brieux, Angers, Toulouse, Barcelone, Cologne, Lille, Bruxelles… et la liste est loin d’être exhaustive : Solidarité

Merci à toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont participé à ces initiatives, ça nous a fait et nous fait toujours très chaud au cœur d’apprendre les rassemblements de soutien, les stands d’infos lors d’un marché, les sabotages, les trous dans les vitrines des locaux du parti socialiste… surtout lorsque nous sommes dans une nasse policière.

Au cours de ces dernières années, on s’est parfois senti-e-s un peu seul-e-s entre les techniques médiatico-policières de stigmatisation/criminalisation du mouvement d’occupation et les relations parfois difficiles avec les autres composantes de la lutte. Tout comme les années précedentes, pendant les expulsions beaucoup de médias ont relayé les paroles du pouvoir qui utilisent un vocabulaire biaisé qui a pour but d’enrichir les clichés, de stigmatiser afin de diviser la lutte. On retrouve les catégorisations habituelles de squatteur-euses / habitant-e-s ou de pacifistes / violent-e-s, ultras …qui sont associées à un rapport de légitimité de lutte due à une situation géographique, le style de vie que l’on a ou bien d’autres stupides critères. Nous sommes tous-tes des habitant-e-s qui résistent ! Ce sont les mêmes techniques qui sont employées partout et qui contribuent à la criminalisation des mouvements de résistance qu’ils soient syndicaux, étudiants, ou encore dans les luttes contre d’autres projets comme la ligne THT ou le TAV (TGV Lyon/Turin). Il semblerait que cette fois ça ne marche pas trop, en tout cas on n’en voit pas les fruits ni ici, ni ailleurs…

Concrètement depuis 3 semaines on voit des centaines de personnes venues sur place pour 1h, 2 ou 15 jours voir en « CDI » pour aider matériellement apportant nourriture, outils…, soutenir moralement, financièrement ou encore pour nous aider à faire des barricades ou creuser une tranchée dans la route. Comme si se matérialisaient toutes les solidarités tissées pendant ces années d’occupation et d’avant, le travail d’information, de communication, les relations inter-individuelles, les rencontres sur d’autres luttes ou sur d’autres temporalités, la sympathie des gens d’ici et d’ailleurs qui ne veulent pas de vos clichés.

Monsieur le Préfet ou autre charogne, « radical » veut dire prendre le problème à la racine. Alors oui nous sommes radicaux dans ce sens, c’est une des raisons concrètes pour avoir choisi de rester vivre et lutter ici.

Le mot radical est toujours utilisé de façon connotée avec violence, intégrisme, intolérance mais si il a un sens c’est bien le premier et dans ce cas il nous semble que les centaines de personnes qui sont venues le sont aussi, prenez garde Mr le Préfet ! Il semblerait bien que de plus en plus de personnes voient une complémentarité et non une incompatibilité dans les différents modes d’actions ou qui du moins ne veulent pas dénigrer ou condamner ceux qui ne leurs correspondent pas.

Lutter contre l’artificialisation des terres, le contrôle et la gestion de nos vies par l’aménagement du territoire, exprimer un refus de la société de consommation, lutter contre Vinci (grand constructeur d’autoroutes, de TGV, de prisons, de centrales nucléaires…), vouloir protéger la faune, la flore, l’agriculture locale ou encore pour plein de ces raisons réuniEs, il y a 1000 motivations pour s’opposer à ce projet. Cette lutte dépasse plus que jamais Notre-Dame-Des-Landes, La Zone À Défendre, une quelconque barricade, l’ACIPA ou les autres composantes. Peut-être que ça en effraie quelque un-e-s, parce qu’ils /elles veulent garder le contrôle, nous on s’en réjouit. La lutte s’internationalise et c’est tant mieux, nous espérons que l’écho qui résonne partout en france et ailleurs trouve résonnanCe et soit utile à d’autres luttes ailleurs et vice versa..

On voulait dire un grand bravo pour toutes ces solidarités, un grand bravo aussi aux personnes qui nous ont écrit par centaines pour soutenir : ce sont ces multitudes d’actes, de prises de position qui nous donnent tant de force et d’énergie sur le terrain ! Espérant que l’ampleur de la lutte contre ce projet d’aéroport renforce vos luttes partout. On espère que l’écho va résonner plus fort, plus loin et ne faiblisse pas en intensité alors on vous invite à continuer à leur mettre des bâtons dans les roues chez vous, partout, de toutes les manières que vous imaginerez et qui vous correspondent.

On vous attend nombreux-euses pour la manifestation de réoccupation le 17 novembre et courage pour vos luttes !!!

Quelques opposant-e-s plus détérminé-e-s que jamais !

Plus d’infos sur : zad.nadir.org

Contre la soif de pouvoirs des puissants : Solidarités

Contre la soif de pouvoirs des puissants : Solidarités : Une réponse aux messages et actions de solidarité

(lu sur indymedia le 26/10)

Ce qui s’est passé ces derniers jours sur la zone du projet d’aéroport, à Notre-Dame-des-Landes, Vigneux de Bretagne et autres communes proches a beaucoup fait réagir. Depuis mardi 16 octobre, les milices de l’État ont investit la zone entière pour essayer d’en prendre le contrôle. Casques, boucliers, flingues et matraques à la ceinture, lances grenades lacrymogènes à la main, les mercenaires viennent de toute la France pour rétablir l’ordre capitaliste et réaffirmer la puissance de l’État démocratique centralisé. Ils connaissent leur boulot. Occuper les carrefours stratégiques, empêcher les gens de se déplacer, contrôler les identités, relever les plaques d’immatriculations, détruire tout ce qui sort du cadre fixé par eux, expulser les gens qui ne sont pas où on leur demande d’être, réprimer celles et ceux qui s’opposent au système.

Ceci n’a rien d’extraordinaire, c’est même d’une banalité affligeante. Ce que font les forces de l’ordre établie à Notre-Dame-des-Landes, c’est exactement la même chose que ce qu’elles font ailleurs chaque jour de l’année. Contrôler les banlieues où vivent les pauvres, détruire des camps de Rroms, terroriser les migrant.e.s, protéger les intérêts français à l’étranger. Pas exactement la même chose quand même, parce qu’en raison de l’intérêt que les classes moyennes portent à certaines problématiques liées au projet d’aéroport et de la sympathie dont jouit la lutte contre l’aéroport, les flics choisissent de faire un peu attention à ce qu’il font.

Ces derniers jours, on s’est senti entouré.e.s. On a senti que les problématiques qui nous touchaient, touchaient aussi des tas d’autres gens. Il y a eu des rassemblements et des actions de solidarités parce que partout, il y a des gens qui subissent les mêmes politiques d’aménagement du territoire.

Beaucoup de gens sont venus nous apporter des vêtements et des trucs à manger, quand on se promène dans les bourgs environnants, des gens viennent nous demander des nouvelles et nous souhaiter bon courage.

Des rassemblements contre les expulsions de Notre-Dame-des-Landes ont eu lieu à Nantes, Saint-Nazaire, Chateaubriand, Redon, Vannes, Poitiers, Rennes, La Roche sur Yon, Angers, Laval, Paris, Lille, Carcassonne, Lyon, Strasbourg, Saint Affrique.

A Couëron et Rennes, les mairies ont été taguées. A Angers, La Roche sur Yon, Poitiers, Millau et Limoges ce sont les locaux du Parti Socialistes qui ont été attaqués.

A Metz et à Valenciennes, des actions « parking gratuit » ont été menées pour diminuer un peu les profits que Vinci se fait sur notre dos, à Grenoble, les parcmètres de 20 parking Vinci ont été sabotés.

A Dijon, Le Parti Socialiste et Vinci ont été couvert d’huile de vidange. A Bruxelles, du purin a été mis dans les boîtes à lettre de Vinci.

A Toulouse, une brigade activiste de Clowns a pris d’assaut Vinci.

Dans le Cotentin où une lutte se mène contre la construction d’une ligne THT, des pylônes érigés par Vinci ont été endommagés.

A Grenoble et sur l’autoroute A7, entre Marseille et Lyon, des banderoles ont été déployées contre Vinci et contre l’aéroport.

A Barcelone, une soirée d’information à été organisée sur ce qui se passe ici.

Au Chiapas et à Atenco, régions en lutte du Mexique, des communiqués de solidarité ont été écrits.

A Calais, le groupe local du mouvement No border a aussi écrit un communiqué.

A Paris, un véhicule de Vinci a été vandalisé ainsi que plusieurs véhicules de la mairie socialiste et un engin de l’entreprise Fondasol qui fait l’expertise des sols sur la Zad.

Le siège de France Culture a été envahi le temps de lire un texte de soutien à la lutte contre l’aéroport.

Cette liste n’est pas exhaustive et s’allonge chaque jour un peu plus. C’est vraiment chouette qu’on arrive à cristalliser autant d’énergie contre un même projet. A nous de ne pas oublier que pendant que nous subissons la violence de l’État sous les feux des projecteurs, des milliers d’autres gens subissent le même sort sans que personne ne le sache. Partout dans le monde, le modèle capitaliste impose à des gens de quitter l’endroit ou illes ont vécu. Partout nos espaces de vie sont aménagés au profit des intérêts des puissants.

Nous avons une pensée pour toutes celles et ceux qui sont expulsé.e.s de France parce qu’illes n’ont pas le bon papier, pour tou.te.s celles et ceux qui croupissent dans les geôles de l’Etat, pour toute les victimes du colonialisme, pour les Rroms qui se font chasser de ville en ville partout en Europe, pour ceux et celles qui sont jeté.e.s de leurs logements dans l’indifférence générale, pour celles et ceux qui sont jeté.e.s de leurs quartiers par les politiques de « rénovation », à tou.te.s les révolté.e.s qui se mangent la répression l’État dans la gueule.

Des camarades de lutte nous font savoir …

RDV que des camarades nous font parvenir pour leurs luttes (article débuté le 24/10/12 et mis à jour le 25/10)


De Montreal on ne fait savoir que ce serait sympa d´ajouter le lien de la brochure suivante sur votre site…vous êtes d´une certaine manière LA lutte exposée, il serait interessant d´utiliser cette exposition afin d´élargir le débats sur d´autres projets nocifs, comme celui ci :

a lire en ligne ici :

a telecharger icisous le nom « *Sabotons le plan nord*.*La forêt précède la civilisation, le désert la suit* »

https://lamitrailleuse.noblogs.org/…


ici, un compte-rendu d’un we de lutte contre les méga-projets qui a eu lieu à Tours les 20-21 octobre


Collectif « Un toit pour toutes et tous »

AG du collectif un toit pour toutes et tous

Après les expulsions du Lieu Unique, du foyer Gustave Roch, de la Manufacture, tous trois réquisitionnés ces derniers jours pour obtenir un logement pour tou-te-s et tous, la lutte continue. A Nantes et dans d’autres villes de France. Ne lâchons rien ! AG à 18h, mercredi 7 novembre à B17 (17 rue Paul Bellamy, au fond de la cour) Pour préparer les actions à venir, les expressions collectives… Liens : http://untoitpourtoutesettous.overb…

manifestation de Samedi 10/11/12 – 15 h 00 Place de Bretagne. MANIFESTATION DU COLLECTIF « UN TOIT POUR TOUTES ET TOUS »

Samedi 10 novembre à 15H00, place de Bretagne

6éme SEMAINE DE MOBILISATION !!!

Nos actions d’occupations, certes illégales mais légitimes (Lieu Unique, foyer Gustave Roch, Manufacture) ont été suivies d’expulsions appuyées par un déploiement démesuré des forces de polices, et par des actes d’intimidation.

Ces expulsions ont remis les personnes à la rue.

Nous constatons que les autorités débloquent des places d’hébergement au compte goutte laissant de nombreuses personnes sans logis.

Nous refusons que des personnes soient à la rue contre leur gré, dormant dans les parcs, à la gare, dans la salle d’attente des urgences hospitalières, sous les auvents des magasins… La rue expose à tous les dangers !

Ensemble exigeons :

- L’application du droit au logement et la réquisition des logements vides

- L’accueil inconditionnel de toute personne sans abri dans un hébergement digne, adapté, choisi, et stable.

L’Etat et les collectivités locales en ont le devoir et les moyens. Ils y ont même pensé… Prenons leurs déclarations et circulaires au pied de la lettre !

Obligeons-les à mettre en place un vaste plan d’hébergement et de logement qui ne laisse personne à la rue !

LA LUTTE CONTINUE !

Collectif de mobilisation réunissant des personnes avec ou sans logis, des associations et organisations.

Soutenu par : AFPS 44, Alternative Libertaire, CSF, CGT 44, CIMADE, CNL, Collectif Enfants étrangers Citoyens solidaires (RESF 44), Collectif logement, Collectif Uni-e-s Contre une Immigration Jetable, DAL 44, GASProm-ASTI, Gauche Anticapitaliste, Groupement des Retraités Educateurs sans Frontières, LDH, Les Alternatifs, Logis Saint-Jean, MRAP, NPA, PG, PCF, SEN, Us Solidaires…

Mail : untoitpourtoutesettous@yahoo.fr – Infos Blog : http://untoitpourtoutesettous.overb…


Soutien aux luttes anti-nucléaires et anti-THT dans l’Ouest.

Samedi 17 novembre à Saint Etienne (42) Dimanche 18 novembre à Lyon (69) Samedi 24 novembre à Campénéac (56)

http://valognesstopcastor.noblogs.o…

En Novembre 2011 plusieurs centaines de personnes se réunissaient à Valognes dans le Cotentin avec la ferme intention de bloquer un train CASTOR de déchets nucléaires, participant de cette circulation quotidienne de matière radioactive, par voie ferrée, routière ou maritime. Ce qui se faisait en Allemagne depuis plus de vingt ans prenait forme pour la première fois en France. Réaliser une action directe publique, passer le cap du symbolisme et s’en prendre concrètement à l’industrie nucléaire. La toucher dans ce qu’elle a de plus cher, son portefeuille et son image qu’elle veut immaculée. Six mois après, trois personnes passaient en procès sous des chefs d’inculpations faisant d’eux les têtes pensantes et agissantes du blocage. Sous prétexte d’avoir parlé aux médias, ils devaient assumer pour tous une action assumée par tous les participants.

Le 9 octobre dernier, devant la faiblesse de l’argumentation des accusations, ils furent finalement relaxés. À la suite de « Valognes » des personnes soucieuses de continuer une lutte concrète contre le nucléaire et son monde s’engagèrent dans la lutte anti-THT, rejoignant une population locale en lutte depuis plus de cinq ans. Une ligne Très Haute Tension censée relier l’EPR de Flamanville au reste du réseau et participant du commerce international et délirant de l’électricité. S’attaquer aux flux ou aux transports radioactifs c’est toucher l’industrie nucléaire dans ce qu’elle a de plus fragile. Depuis le début de l’année la population se mobilise. Manifestation, occupation, engins de chantiers hors-services, chantier hors d’usages… Si les pylônes ne tombent pas encore, la répression elle ne s’est pas fait attendre.

S’il nous semble important de soutenir ces luttes, c’est dans une perspective de relance d’opposition radicale au nucléaire. Depuis trop longtemps les discours raisonnables, fait de compromis, d’actions citoyennes et de propositions alternatives montrent leur impuissance à s’opposer et à réformer l’irréformable. Il ne tient qu’à nous de construire une opposition radicale et autonome contre cette énergie mortifère qui alimente un système qui nous broie.

Cette détermination en acte a autant besoin de soutiens financiers pour faire face à la répression judiciaire qui se démultiplie qu’à être rejointe pour démultiplier partout les espaces de conflit avec cette société nucléaire ; loin des illusions citoyennes qui nous paralysent et entretiennent le monde tel qu’il va, mais à proximité des luttes telles qu’elles se déroulent à Notre Dame des Landes…

Pour toutes ces raisons nous vous invitons à venir discuter le SAMEDI 24 NOVEMBRE à partir de 18h chez Noom à Campénéac (56). Plusieurs personnes investies dans cette lutte seront présentes afin de nous en expliquer les enjeux.

PROGRAMME
- 18h-19h30 : DISCUSSION autour des luttes antinucléaires dans l’ouest et PROJECTION d’un film sur l’opposition à la ligne THT Cotentin-Maine.
- 19h30 : Début d’un REPAS de tartines diverses et variées qui sera servi tout au long de la soirée
- 20h-1h : CONCERT avec Duo or Die (danse), Yo (slam), Chevo léger (rock expérimental), Targuinouchma (swing manouche), les Obsédés du monde (chanson française), Death or glory (rock-ska-punk).

Chez Noom à Campénéac, c’est à droite tout de suite après la caserne des pompiers en prenant direction Tréhorenteuc au niveau de l’église. La soirée se tiendra sous chapiteau chauffé… N’oubliez pas vos duvets si vous envisagez de dormir sur place.

TARIF : prix libre mais de soutien.

LE SAMEDI 17 NOVEMBRE A SAINT ETIENNE :

la Gueule noire, 16 rue du Mont (Bellevue).

CONCERT avec Singe des Rues, Kyma + Mix Entrée : 5 € en soutien à la lutte.

Idem LE DIMANCHE 18 A LYON (lieu à définir).

No Tav Savoie

- ils invitent le 3 décembre 2012 à Lyon les mouvements NO-TAV italiens et français ainsi que toutes les personnes en lutte chez elles contre des grands projets d’infrastructure et d’aménagement de leur vie à se mobiliser. http://www.no-tav-savoie.org/

1er décembre Assemblée : au FJT de Coutances, 162 rue Régis Messac

10h : Retrouvailless, échange d’idées, de livres, de musiques, etc.

12h : Repas à prix libre en soutien à la lutte.

13h30 : Assemblée / discussion.

18h : Projection du film de la lutte.

* http://antitht.noblogs.org/531 *

Au cours des dernières semaines, plusieurs décisions judiciaires sont allées dans le sens de la lutte. Le tribunal de Coutances qui après avoir statué une première fois en défaveur de RTE (pour des pylônes au Chefresne), a refusé de se déclarer incompétent dans une affaire similaire (pour un pylône à Saint Martin d’Aubigny), renvoyant à ces dossiers le préfet de la Manche. Le tribunal de Cherbourg a quant à lui relaxé “les 3 inculpé-e-s de Valognes” le 9 octobre dernier, une relaxe devenue définitive, le parquet de Cherbourg n’ayant pas fait appel.

Celles et ceux qui se sont retrouvés à Cherbourg après l’audience ont joyeusement évoqué la suite de la lutte contre le monde nucléaire et ses lignes THT ainsi que la volonté de continuer à se retrouver ensemble pour construire cette lutte. Avait alors été évoquée la date du 17 novembre 2012 pour une assemblée à Coutances.

Il se trouve que le 17 novembre 2012, la solidarité qui s’est créée entre la lutte antiTHT et celle contre l’aéroport de Notre Dame des Landes conduira nombre d’entre nous à participer à l’action de réoccupation de la ZAD. Mobilisation à laquelle chacun-e est invité-e (zad.nadir.org/spip.php ?article66).

Du coup, c’est le 1er décembre 2012 au FJT de Coutances que nous nous proposons de nous retrouver avec un temps d’échange puis un repas de soutien à prix libre suivi de discussions et d’une projection.

Ces dernières semaines, l’opposition à la THT a tenté de redynamiser les oppositions locales de manières visible tout en maintenant la pression sur les chantiers de la ligne. Des pylônes sont endommagés tandis que d’autres, comme le pylône 227 au Chefresne ou le 114 à Saint Martin D’aubigny, n’ont pas encore pu être édifié. Des grues brulent de manière moins accidentelles que le poste de Taute, etc.

A nous de rendre le pylônnage de RTE le plus compliqué possible, jusqu’au dernier chantier de la THT.

Tout comme sur la ZAD où les camarades s’opposent avec détermination aux expulsions qui laisseraient place libre au bétonnage par Vinci, continuons de rendre la construction de la THT infernale pour RTE et les entreprises sous-traitantes.

Feu au nucléaire et aux chantiers qui nous empoisonnent la vie !

VENDREDI 23 NOVEMBRE A LAVAL 9H DEVANT LE TGI, 13 place saint Tugal

SOLIDARITE AVEC LES PREVENUS DE LA LUTTE ANTI-THT CONTRE LA REPRESSION DES MILITANTS

Procès qui fait suite à l’arrestation avec violence qui s’est déroulée à Beaulieu-sur-Oudon

10 juillet, 8h du matin, lieu dit Le Chardron, 53320 Beaulieu-sur-Oudon : réveil brutal pour ses occupants.

Plusieurs véhicules de gendarmerie barricadent les issues, hommes armés aux fenêtres et hommes en protection derrière des tas de sable. À peine sorti de son domicile pour avoir les explications d’une telle armada, le propriétaire des lieux, Simon, 62 ans, se voit agressé, plaqué au mur de sa maison, menotté sans ménagement, poignet coupé par les menottes, épaules et poignets contusionnés.

Ce qui aurait dû être une simple audition pour des faits reprochés en date du 4 juillet (qui auraient d’ailleurs pu être constatés le jour même), six jours plus tard la procédure tourne en garde à vue.

Il est vrai que ce Fameux retraité grisonnant, il faut le calmer. Il est souvent présent pour soutenir les personnes qui subissent les exactions de RTE qui continue à construire sa ligne illégalement, sous couvert de la protection de l’état qui procède lui, à des interdictions de circuler librement sur le territoire. Il était aussi présent à la réunion avec le secrétaire de la préfète le soir même du 4 juillet pour dénoncer ces abus de pouvoir et de plus le lendemain il est venu le crier haut et fort sous les fenêtres de la préfecture. Allez, pourquoi pas lui coller une tentative de « je ne sais quoi » pour lui soutirer son ADN, le convoquer au tribunal le 23 novembre 2012 à 9 h, le tout sous une vidéo interprétable au bon vouloir de chacun.

Les gardes à vue à répétition deviennent monnaie courante et moyen d’intimidation ; quelques exemples :

La déclaration d’utilité publique présente des réserves, notamment l’absence d’étude épidémiologique. Arguant de la santé de ses administrés, Jean-Claude Bossard a pris un arrêté. C’est en brandissant ce texte que le Maire du Chefresne et plusieurs opposants se sont vus privés de liberté par des gardes à vue.

Évacuation à coup de bélier du château d’eau du Chefresne, malgré un bail en bonne et due forme à l’association Percy sous tension. Pression telle, que l’élu s’est indigné et a décidé de démissionner.

Mise en garde à vue pour rébellion de Florent, militant pacifique et blessé lors de l’expulsion illégale d’un terrain privé. Dispositif policier : 80 gendarmes et gardes mobiles accompagnés d’hélico pour expulser 40 personnes, femmes et enfants compris.

Mise en garde à vue de Michel lors d’une action symbolique pour opposition à l’exécution de travaux publics.

Donc, pour finir, s’ils ne l’ont pas encore compris, ces agressions permanentes à nos libertés, notre droit à l’expression et aux libertés de circulation ne font que renforcer notre légitimité et notre détermination.

Ce qui fut dit par Simon le 10 juillet suite à son interpellation est toujours d’actualité, et c’est avec détermination que nous le soutiendrons devant le Tribunal de grand instance de Laval, 13 place Saint Tugal.


Le dossier “APPEL À LA SOLIDARITÉ : DES PEINES DE 4 A 9 ANNÉES DE PRISON POUR UN ENTARTAGE A LA CRÊME CONTRE LE TGV ?”

que vous trouverez ci-dessous, a pour but de lancer una campagne informative de solidarité aussi bien en Euskal Herria (Pays Basque) et au niveau international avec les quatre membres du mouvement de désobéissance au TGV Mugitu ! accusés devant l’Audience Nationale de Madrid (tribunal d’exception) suite à l’entartage de la présidente navarraise Yolanda Barcina le 27 octobre 2011 à Toulouse. Nous faisons ainsi un appel à la solidarité face à ce nouveau cas de criminalisation de la lutte contre le TGV et de la désobéissance comme forme de lutte sociale, en dénonçant notamment par rapport à ce procès :

1. Ce qui n’est qu’une action comique de protestation et n’entraîne presque aucune conséquence légale dans la plupart des pays occidentaux, est au contraire dans l’Etat espagnol l’objet d’une criminalisation et d’une poursuite pénale écrasante, avec des demandes du procureur allant de 4 á 9 annnées de prison. 2. La vengeance politique du Gouvernement de Navarre qui recherche une punition exemplaire et vindicative à l’Audience Nationale de Madrid, tribunal d’exception hérité du franquisme devenu actuellement l’organe de répression le plus feroce de la dissidence dans l’Etat espagnol.

3. La collaboration judiciaire-policiaire des autorités françaises en laissant paralysées les diligences qui avaient été ouvertes au debut à Toulouse, où cette action d’entartage anti-TGV n’aurait été l’objet que d’un Jugement de Contravention ; cette démarche a permis l’inculpation et la brutale poursuite pénale de ces quatre personnes à l’Audience Nationale espagnole.

Nous remercions votre attention et nous vous demandons de diffuser ce dossier, que l’on vous envoie en français ainsi qu’en englais, espagnol et langue basque. Merci beaucoup. Pour contact en français : mikeltxikizio2@yahoo.es / Tlphne : (0034)695715510.

Dossier en français : https://dl.dropbox.com/s/8hpmcoup14…


Tours : THANKS FOR THE FUTURE

La maison THANKS FOR THE FUTURE est ouverte à Tours, depuis plusieurs années. Récemment, on a tenté de nous faire comprendre que notre vie collective, notre présence même était insupportable, notamment aux yeux de quelques AAArtistes « conventionnés » et « compétents », du Projet 244. Ces derniers nous ont donc coupé l’eau, puis l’électricité… Enfin, cinq mains courantes (dont deux par le Projet 244) ont été déposées contre nous à la maison poulaga de la rue Marceau…

S’appuyant sur celles-ci, la mairie a pris le relais, nous assignant en justice afin de nous expulser. Une première audience a eu lieu le 18 octobre, le procès fut reporté au 8 novembre, puis au 13 décembre, la mairie s’embourbant dans une posture quelque peu encoprétique … « expulser ce qui devient parasite, tout en désirant le contenir » et ce qui pourrait faire souillure avec. Le tout dans la jouissance d’avoir le contrôle, le pouvoir, et de le garder.

Pendant ce temps, le président des art’ristes, (du moins du Conseil d’Administration du Projet 244) continue de faire pression, pour tenter d’entraver les solidarités qui s’organisent et se concrétisent autour de la maison : interiction de relayer ou de diffuser nos textes pour certains, menaces d’expulsion de certains locaux envers une autre association solidaire, qui loge également au Projet 244, etc…

Pourtant, c’est avec joie qu’une soirée d’informations et de soutien s’est organisée, où nous avons pu imaginer les suites de l’histoire de cette maison. Fin octobre un week end de lutte nous a donné la possibilité de mettre en commun des expériences, des outils, des idées.

Ces nouvelles rencontres ont permis ensuite que des individus s’associent, à leur manière, à la lutte autour de la nécessité d’inventer des lieux collectifs, brisant certaines barrières et ouvrant ainsi de nouvelles portes, de nouveaux espaces, de nouvelles perspectives.

Nous savons bien que ces différentes facettes du pouvoir tentent d’étouffer, de taire, de tuer dans l’œuf toute initiative de vivre autrement, et que la violence qui en découle ne frappe pas qu’à la porte de cette maison. Elle se dévoile partout ailleurs de Notre Dame des Landes au Val de Suza et dans tous les lieux qui pourraient laisser espérer d’autres rapports humains, d’autres histoires et d’autres vies, que celles qu’on nous impose.

Nous ne partirons pas de cette maison !!!

Parce que nous sommes attachés à ce lieu comme espace de libertés et de créations.

Cette société n’a pas de place pour ce que nous voulons y faire : tant mieux !!

Nous ne reviendrons jamais à l’inertie et au train train mortifère orchestré par le pouvoir, ici la mairie PS et la Sémivit, et le Conseil d’Administration des artistes du Projet 244.

Nous ne comptons pas non plus nous cacher, de ce que nous sommes, de ce que nous voulons, et envisageons à présent la ville comme un vaste terrain de jeux !

Le w.e. du 8 et 9 décembre nous vous invitons à des débats autours des luttes de réappropriations en Argentine et au Mexique, repas collectifs, soirée, à Thanks For The Future, 244 rue Auguste Chevalier à Tours,

Du 12 au 15 décembre, festival de cinema : Pour En Finir Avec La Famille !

Le 13 décembre, rassemblement devant le tribunal d’Instance de Tours (Champs Girault) pour un énième procès à 9h30

Thanks For the Future

contact : thanksforthefuture@yahoo.fr 244 rue Auguste Chevallier, Tours


Vendredi 30 novembre aura lieu une rencontre avec deux paysans de la Fédération des travailleurs de la terre et de l’environnement de la CNT, un maraîcher du Gard et un éleveur de la Dordogne.

Cette rencontre permettra de discuter des problématiques de luttes paysannes autour du mode de production, de la lutte contre les OGM et le puçage, de l’alimentation, ainsi que du projet de société porté par ces paysans.

Plus d’info ici : http://www.cnt-f.org/ulnantes/spip….

CNT – Syndicat intercorporatif de Nantes et et sa région C/O B17 – 17 rue Paul Bellamy 44000 Nantes interco44@cnt-f.org

CNT – Syndicat intercorporatif de Nantes et et sa région C/O B17 – 17 rue Paul Bellamy 44000 Nantes interco44@cnt-f.org


LYON

Hier, le conseil général du Rhône, a voté l’adoption d’une caution de 40 millions d’euros apportée à l’OL Land, montrant une fois de plus, la face la plus hideuse d’un système qui n’a plus rien d’une démocratie.

Selon eux, tout cela n’est pas près de s’arrêter. Tout autour de l’agglomération lyonnaise, on bétonne et on aménage ( http://rebellyon.info/Du-TAV-au-TOP…). On repousse la vie toujours un peu plus loin, on brise et l’on détruit ce qui ne peut pas être intégré à la logique mortifère.

Cependant, la Résistance s’organise contre les projets inutiles et le monde qui va avec. Un peu partout en France et en Europe, l’opposition grandit autour d’espaces en lutte où l’on réinvente un nouveau rapport au monde. Dans le Val di Susa, à la Notre Dames des Landes, contre les THT, on occupe durablement les espaces, les arrachant à la destruction.

A Décines, dans l’est lyonnais, on s’organise également contre l’OL Land (un complexe sportif et commercial privé construit avec 80% d’argent public).

Le camp d’occupation construit sur les terres du projet tient toujours le coup, renforcé par une détermination plus vive.

Le 10 décembre aura lieu le procès du camp, ainsi que de plusieurs occupants, au Tribunal de Grande Instance de Lyon. C’est l’occasion de réaffirmer notre opposition au projet et de continuer, par nos actions et par nos vies, à y désobéir !!! C’est pourquoi, nous appellons à un rassemblement permanent sur le Camp de Décines.

Afin de s’organiser, nous vous proposons un certain nombre de dates et d’évènements :

Lundi 3 décembre :

Contre le TAV (ligne TGV Lyon Turin) 12h : Gare des Brotteaux, ras­sem­ble­ment contre le sommet de François Hollande et Mario Monti. Repas, assem­blée, prises de paro­les fran­çai­ses et ita­lien­nes, pré­sen­ta­tion des dif­fé­ren­tes luttes et de leurs contex­tes, jeux, tables d’infos… 14h : Gare des Brotteaux, départ d’une mani­fes­ta­tion fes­tive.

Mercredi 5 décembre : Sur la butte, ateliers de graff, peinture à partir de 9h.

Jeudi 6 décembre : Réunion d’organisation de la lutte contre l’OL Land à la Luttine, organisation de la manifestive du 8 décembre. (91 rue Montesquieu) à 19h.

Samedi 8 décembre : Dans le cadre de la journée contre les projets inutiles : manifestive contre OL LAND, l’ayraultport, le TAV et les autres… RDV Place Bellecour à 13h30.

Dimanche 9, la veille du procès, aura lieu au camp de Décines Ta Résistance, une journée de musique acoustique, ponctuée à 17heures, par une assemblée populaire. Au programme, cette question essentielle : quelle occupation contre le projet du stade ?

Lundi 10 décembre : 13h : devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon, 67 rue Servient ; avec banderoles, casserole, sifflet, etc 17h : sur la butte, soirée sous chapiteau sur la Butte ; assemblée, soupe populaire, scène ouverte

Liste matériel bienvenu pour continuer la Résistance : outils, matériaux de constructions, bâches, peintures et de quoi faire des banderoles, vêtements chauds et imperméables, bottes et chaussures imperméables, trousses pharmacie, groupes électrogènes, ainsi que tout ce qui peut être utile à la Résistance (masque à gaz, Talkie Walkie…).

*Nous sommes également à la recherche de compétences juridiques, médicales ainsi qu’en construction, en communication, en informatique,en traduction…*

Choisis ton investissement et ton mode d’action et viens nous rejoindre. Toutes les résistances sont utiles. Aujourd’hui, plus que jamais, toutes les compétences sont bienvenues.

Ouvrons une nouvelle brèche dans leur politique mortifère aux portes de Lyon et empêchons la réalisation de ce projet absurde !!

Contre le stade et la société qui va avec, tous à Décines !!!

Accès au camp de Résistance : Chemin du Biézin 69 150 Décines-Charpieu

En bus : Métro A, arrêt Vaulx en Velin la Soie, puis Bus 16, arrêt Décines église. Prendre à droite la rue Antoine Lumière et conti­nuer tout droit sur le chemin du Biézin. Nous contacter sacresfilsdebutte@gmail.com

*Sur le site internet :* http://decinestaresistance.weebly.c…

Plus d’infos : rebellyon.info *

Nous ne défendons pas la nature, nous sommes la nature elle même qui se défend !!*


Salut à tous et à toutes les Zadistes, nous vous envoyons une vidéo réalisée par Emergencia MX que nous avons sous-titrée en français sur la mobilisation contre la prise de fonction d’Enrique Peña Nieto qui a eu lieu à Mexico ce 1er décembre 2012 + un texte.

Bon courage !

Le 1er décembre à 4 heures du matin a commencé la mobilisation contre la prise de fonction d’Enrique Peña Nieto. L’information change d’une source à l’autre, mais une chose est sûre, les forces de l’ordre ont réprimé de façon brutale les manifestants et les manifestantes. Le Réseau contre la Répression et pour la Solidarité a émis un communiqué très tôt ce matin condamnant la brutale répression contre des étudiants, des travailleurs, des manifestants, qui se trouvaient à proximité du Congrès de l’Union et du Centre Historique de la ville de Mexico.

Il y a beaucoup de détenus, le nombre exact est inconnu pour l’instant, certaines sources parlent de 90 à 100 détenu-e-s, de nombreux blessés, certains médias, libres ou non, parlent même d’un mort, difficile pour l’instant d’en avoir confirmation.

Lors de la visite de Peña Nieto en France, plusieurs collectifs avons déclaré qu’Enrique Peña Nieto est pour nous le reflet et la synthèse parfaite du Parti Révolutionnaire Institutionnel, organisation responsable depuis presque 100 ans de tous types de massacres et d’abus : plus de 200 étudiants assassinés à Tlatelolco en 1968, 45 indigènes assassinés à Acteal en 1997, la répression des 3 et 4 mai 2006 lors de laquelle le terrorisme d’État a balayé Texcoco et Atenco (sous le mandat local du même Enrique Peña Nieto), la réforme de l’article 27 de la Constitution pour privatiser les terres communales, la signature du TLC avec les terribles conséquences économiques et humaines engendrées, les attaques perpétrées contre les Bases d’Appui Zapatistes, non seulement par le PRI et ses raccourcis du PRD, PVEM, mais aussi par le PAN… La liste d’abus est longue. Aujourd’hui, Enrique Peña Nieto rend hommage à tout cet arbitraire.

Le 1er décembre confirme une fois de plus la brutalité policière et la répression qui caractérisent l’Etat Mexicain, reprises et élargies par Peña Nieto, mais aussi par le maire de la ville de Mexico, Marcelo Ebrard, connu aussi pour sa répression et persécution des compagnons militants de l’Autre Campagne et des compagnons anarchistes. Nous nous souvenons de sa responsabilité dans la forte répression contre les étudiants lors de la manifestation du 2 octobre 2009 commémorant les 41 ans du massacre des étudiants par les militaires de Gustavo Diaz Ordaz.

Nous avons été informés que le compagnon Carlos Jahir Valdez et notre compagnon de l’Autre Campagne Francisco Kuykendall Leal « Kuy » sont dans un état grave. Kuy a été blessé à la tête par une grenade lacrymogène lancée par la Police Fédérale Préventive et son état est critique.

Nous restons solidaires des compagnons de l’Autre Campagne, des compagnons Anarchistes qui subissent depuis plusieurs jours un lynchage médiatique etde tous ceux et celles qui ont combattu les forces répressives ce samedi 1er décembre 2012.

Nous condamnons ces actes de répression et exigeons la libération de tou-te-s les détenu-e-s du 1er Décembre ! La lutte continue ! Un coup porté contre l’une ou l’un d’entre nous et un coup porté contre toutes et tous ! No estan sol@s !

Les trois passants, París Caracol Solidario, Franche-Comté