Voilà quelques chansons composées ici et là, à l’occasion de manifs ou qu’on a reçu. N’hésitez pas à les entonner à chaque occasion ! Les émissios de radio et les morceaux de musique ont leurs propres articles.
Lèse Béton
Celle qu’on chante depuis un moment déjà, et qui n’a jamais été autant d’actualité !!!
1/
J’étais tranquille, j’étais peinarde
Bien au chaud dans mon lit
D’un coup l’huissier en a eu marre
M’a dit de dégager d’ici
On s’est r’trouvé au tribunal
Paraît qu’on f’sait qu’chose de mal
« Vous occupez des maisons vides
C’est trop stupide.
J’parie qu’vous travaillez même pas
Et qu’en plus vous vous lavez pas.
Les maisons que vous habitez
Vinci les veut pour faire du blé
Le mieux ce s’rait la destruction. »
Moi j’y ai dit : « Lèse béton ».
Il nous a dit d’la fermer
On s’est mis à chanter
On sait qu’ça va chauffer
On s’en fout, on est prêt.
2/
J’étais tranquille, j’étais peinarde
Je cultivais mon potager
D’un coup j’ai vu passer dix cars
Blindés d’policiers surarmés
Ils ont rampé dans mes courgettes
Pis m’ont regardé d’un air bête.
« T’es sur les terres de Vinci
Dégage d’ici. »
Ils avaient beau se la péter
On était bien barricadé
Leurs hélicos, leurs lacrymos
On trouvait ça très rigolo
On s’croyait dans un film d’action
Moi j’y ai dit « Lèse béton ».
Z’ont voulu nous taper
On a chouré leurs matraques
Là ils ont paniqué
On a gardé nos baraques.
3/
J’étais tanquille, j’étais peinarde
A saboter cett’ société
Quand deux-trois débiles en costard
Ont décidé d’aménager.
Pour contrôler la vie d’chacun
Vinci ne recule devant rien
« Rien à foutre de tous ces gens
Faut fair’d’l’argent. »
Bétonner des terres agricoles
Et faire une grande mégalopole
Fais confiance à Jean-Marc Ayrault
Il est complèt’ment mégalo
Ils veulent imposer leurs avions
Moi j’y ai dit « Lèse béton ».
Et à chaque forage
On fait un sabotage
On les emmerd’sans arrêt
Ils abandonnent leur projet.
La morale de cette belle histoire
C’est qu’pour détruire le capital
Pas b’soin qu’on attende le grand soir
Pour qu’ils tombent de leur piedestal
Quand à la fin d’une chanson
Ils s’retrouvent à poil et sans fric
Pas besoin d’imagination
Pour trouver la chute magnifique.
Oui, Monsieur le Préfet
Christian de Laverne
Nous sommes des terroristes
Comme tu dis aux journalistes
On fait des barricades
Pour faire chier ta flicaille
Nous sommes des terroristes
Comme tu dis aux journalistes
On veut pas d’aéroport
Le bocage, il est pas mort,
Ici c’est fantastique,
Quand il n’y a pas de flics
Jean Marc Ayrault ce sale con,
A détruit nos maisons
Lui c’est un terroriste
Du parti socialiste
Résistance et sabotage
Il faut que Vinci dégage
On en parle en collectif
Pour virer ce terroriste
Flic sur la ZAD
Sur l’air de « flic de Paris » de Jean Jonas.
T’es v(nu pour expulser des gens
qui voulaient juste vivre tranquillement
Tranquille est-ce que ta conscience l’est
Ou préfère-tu ne pas y penser ?
*
Matraque facile et répression
Sont les mots d’ordre du bataillon
Qui n’est pas vraiment réputé
Pour avoir de la subtilité
*
T’es qu’un flic sur la ZAD
T’es qu’un flic sur la ZAD
*
T’y comprends rien à ces p’tits chemins
C’est tout boueux en plus il pleut
Y’en a marre de tous ces gauchos
Tu préfèrerais être au bistrot
*
Heureusement que t’as ton bouclier
Parce qu’ils font rien qu’te caillassere
Et puis y’a tes petites lacrymos
A leur balancer dans le dos
*
T’es qu’un flic sur la ZAD
T’es qu’un flic sur la ZAD
*
La Gaité que t’as muré
La Bellich’ que t’as brûlé
Toutes les cabanes qui sont tombées
Tu t’en fais une p’tite fierté
*
Mais au Sabot les feux s’allument
Tu toucheras pas à nos légumes
Nos maisons on les r’construira
Ne crois pas qu’on ait peur de toi
*
Pauvre flic sur la ZAD
Pauvre flic sur la ZAD
*
T’es v’nu défendre les intérêts
D’la société et du privé
De ces messieurs qui se croient
Monétairement dans leur bon droit
*
Mais cette terre aussi fait ses choix
Que tu la privatises ou pas
Et ceux qui l’habitent aujourd’hui
Sont bien les enfants d’Anarchie
*
Contre les flics sur la ZAD
Contre les flics sur la ZAD
Chant pour la ZAD
Alors qu’le climat est déréglé
Et qu’le pétrole vient à manquer
Ils veulent faire voler plus d’avions
Couler toujours plus de béton
Sur la ZAD d’Notre-Dame-des-Landes
Nos vies ne sont pas à vendre
Les vaches, les oiseaux, les tritons
Valent bien mieux que leurs cotations
Alors que la crise sévit dehors
Ayrault paie son aéroport
Il envoie les flics et les camions
Pour Vinci il ordonne les expulsions
Sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
Nos vies ne sont pas à vendre
Les chèvres, les moutons, les écureuils
Valent bien plus que leurs portefeuillees
Chili, Malaisie, forêt de Khimki
Vinci veut bétonner la vie
Partout chez nous sur cette Terre
Nos luttes n’ont pas de frontières
Sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes
Nous inventons notre monde
D’entraide et d’autogestion
Bienveillance et jubilation !
ecoute ici
Sur l’air de Malbrough s’en va en guerre.
reçu du groupe qui se crée à Nice :
Ayrault s’en va en guerre, Matraque et lacrymogène !
Vinci est son compère.
Il fait construire à tort
Matraque et lacrymogène ! _Un grand aéroport.
A Notre Dame des Landes
Matraque et lacrymogène.
La campagne de Nantes.
Sur 2000 hectares,
Matraque et lacrymogène.
En France, ça devient rare.
Y squattent des résistants,
Matraque et lacrymogène.
On espère pour longtemps.
Malgré les bulldozers,
Matraque et lacrymogène.
Les flics, les militaires
Le béton se mange-t-il ?
Matraque et lacrymogène.
Bon appétit Vinci !
Cessons cette folie !
Matraque et lacrymogène.
Nos vies contre leurs profits !
Ami-e, entends tu le vol noir des avions dans nos plumes
sur l’air du Chant des partisans
Ami-e, entends tu le vol noir des avions dans nos plumes
Ami-e, entends tu les cris sourds d’un pays qu’on bitume ?
Ohé, habitante, occupante, et paysan, c’est l’alarme,
Ayrault et Vinci, arrêtons les frénésies mégalomanes !
Venez des campagnes, descendez des montagnes, camarades,
Sortez de vos poches, les marteaux et les pioches, l’attirail
Ohé, les zadistes, à vos frondes, vos cailloux, à vos rêves,
Ohé, saboteurs, les stopper ne tient qu’à nous, pas de trêve,
C’est nous qui brisons, vot’mafia, vot’béton, vos délires,
Les flics à nos trousses, et la rage qui nous pousse, on vous vire,
Il y a des pays où les gens sont comme des cons sous vos phares,
Ici, voyez vous, on vous laissera rien du tout, pas une are
Ici, chacun sait, vos travaux, vos méthodes, qu’on en crève,
Vinci, si tu tombes, un ami sort de l’arbre et t’achève,
Demain vos projets moisiront dans la pénombre, dans des soutes
On le sait comme on sait qu’dans la nuit la liberté nous écoute
Ami-e, entends-tu…
Ami-e, entends-tu…
A bas pétrole et béton
(d’après La blanche hermine de Gilles Servat)
Des réinterprétations proposées par Esprit 68 : http://www.esprit68.org
J’ai rencontré ce matin,
Sur la route de Grandchamps,
Une troupe de marins,
D’ouvriers de paysans :
« Où allez-vous camarades
Avec vos fusils chargés ? »
« Nous montons des embuscades,
Viens rejoindre notre armée ! »
Refrain :
La voilà la Blanche Hermine,
Vive la mouette et l’ajonc !
La voilà la Blanche Hermine,
A bas pétrole et béton !
Ils disent « Nous partons de Nantes
Pour rejoindre les renforts,
Qui à Notre-Dame-des-Landes
Combattent l’aéroport. »
Je leur dis que c’est folie
D’affronter l’ordre marchand,
Ils me disent que c’est folie
D’attendre encore plus longtemps.
Refrain
Pour augmenter leurs profits,
Ils voudraient tout bétonner,
Emprisonner toute vie
Et abolir le verger.
Leurs ordures, leurs marées noires
Déjà nous ont envahis,
Nous combattons les pouvoirs
Qui flétrissent le pays.
Refrain
Leurs déchets dans l’atmosphère
Nous étouffent lentement,
Leur industrie mortifère
Nous condamne sûrement.
Le cancer nucléaire,
Pendant cent mille et mille ans
Empoisonnera la terre
Et condamnera nos enfants.
Refrain
Un troupeau de bêtes à cornes
A fait fuir les policiers ;
Pour des condés qu’on encorne
Aux vaches nous sommes associés.
Nous entrons en résistance,
Nous lutterons pour la terre ;
Elles valent mieux nos existences
Que leur folie suicidaire !
Refrain
Car de Plogoff au Larzac
Et du Val de Suze à Nantes,
Se lèvent les contre-attaques
A la folie dominante.
Alors ils m’ont convaincu,
J’ai pris mon fusil chargé ;
Je suis parti de ma rue,
Pour rejoindre leur armée !
Refrain
Les deux chansons suivantes ont été réécrites pour le PotColl, potager collectif des Lentillières de Dijon, mais à quelques détails près, elles sont chantables ici ! De la ZAD aux Lentillières, Non aux expulsions !
Le chant des maraîchers ;
(d’après Diggers’ song)
Les vieilles chansons de luttes anglaises sont toujours, hélas, d’une brûlante actualité. Le problème de l’accès à la terre, à l’échelle de la planète toute entière, continue notamment de révéler toutes les injustices et tous les ravages de l’ordre marchand. Pour bien le confirmer, et l’illustrer plus localement, nous avons tenté une adaptation rimée de la chanson des bécheux. L’histoire récente du Pot’Col’Le à Dijon a pu guider cette adaptation, mais finalement, c’est dans d’innombrable lieux en France, en Europe ou dans le monde que de nouveaux « bêcheux » ou de nouveau maraîchers sont appelés à se lever.
Vous tous les maraîchers, tenez bon, tenez bon,
Vous tous les maraîchers, tenez bon,
Quand vous revendiquez, la terre à défricher,
Les flics sont embusqués, ils se sont rapprochés,
Maraîchers, tenez bon !
De pelles et fourches armés, tenez bon, tenez bon,
Vous avez défilé, tenez bon,
Vous avez défilé, pour votre potager,
La foule rassemblée vous a encouragé,
Maraîchers, tenez bon !
Ils détruisent vos maisons, tenez bon, tenez bon,
Ils détruisent vos maisons tenez bon,
Ils détruisent les maisons, laissées à l’abandon
Menacent de prison, plutôt que d’en faire don,
Maraîchers, tenez bon !
Le maire s’est réveillé, tenez bon, tenez bon !
Il veut tout planifier tenez bon !
Pour les riches blasés, faire des éco-quartiers,
Les pauvres sont chassés, à qui donc se fier ?
Maraîchers, tenez bon !
Les promoteurs arrivent, tenez bon, tenez bon !
Les promoteurs arrivent, tenez bon !
Ils gagnent leur pognon, en coulant leur béton
Ils volent même votre nom, pour parquer les moutons,
Maraîchers, tenez bon !
Le profit est leur loi, tenez bon, tenez bon !
Le profit est leur loi, tenez bon !
Le profit est leur loi, le partage hors la loi,
Tout l’argent qu’ils emploient, la misère déploie.
Maraîchers, tenez bon !
Ils accaparent les terres tenez bon, tenez bon !
Ils vendent l’eau et l’air, tenez bon !
De scrupules privés, avec rapacité,
Aux compagnies privées, ils bradent la cité,
Maraîchers tenez bon !
Reprendre en main sa vie, tenez bon, tenez bon !
Cela commence ici, tenez bon !
Et sans propriétaire, ressusciter la terre,
Pour l’aimer toute entière, d’un amour libertaire,
Maraîcher gloire à vous !
La chanson du Sabot
d’après la chanson du Pot’Col’le (d’après La chanson du CMDO)
Le Sabot comme on l’appelle
C’est ce fameux potager,
Qu’armé-e-s de fourches et de pelles
Des ami-e-s ont défrichés.
Des navets par centaines,
Des carottes par milliers,
Des navets, des carottes, par centaines et par milliers !
Pour résister à l’appel
Morne du supermarché
Tous ces citadins rebelles,
Se sont mis à jardiner !
Des poireaux par centaines,
Des patates par milliers,
Des poireaux, des patates… et des cucurbitacées !
Mais gêné par la rengaine
D’ ces empêcheurs de bétonner
Jean Marc Ayrault non sans peine
A voulu les expulser.
Des courgettes par centaines,
Des tomates par milliers,
Des courgettes, des tomates, par centaines et par milliers !
Sous l’assaut des tractopelles
des cabanes sont tombées
Mais le potager rebelle
tôt ou tard va repousser !
Voilà un an qu’il appelle
Les voisins à bien manger
En remplissant leurs gamelles
De légumes à partager !
Des salades par centaines,
Des radis par milliers,
Des salades, des radis, par centaines et par milliers !
La révolution, la Belle,
Agite le potager,
Elle pousse ses radicelles,
C’est l’affaire des jardiniers !
Des panais par centaines,
Des oignons, par milliers,
Des panais, des oignons, par centaines et par milliers !
Facultatifs :
Le vieux monde se craquelle
D’à peu près tous les cotés,
Quand le nouveau se révèle
Sous les coups des jardiniers !
Des topis, par centaines
Des nambours, par millires,
Des topis, des nambours, par centaines et par milliers !
Il était un premier ministre
sur l’air de Il était un petit navire
Il était un premier ministre
Il était un premier ministre
Qui voulait tout ,tout, tout ,tout bétonner
Qui voulait tout ,tout, tout ,tout bétonner
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas
C’est notre DAME DES LANDES (bis)
Que t’as décidé de sacrifier (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas
Mais notre DAME DES LANDES (bis)
Ne se laissera jamais abusée (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas_
A ton service, tu as tes flics (bis)
Pauvres larbins au service du fric (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT _Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT _Ton aéroport ,ne se f’ras pas
Face à tes armes, nous résistons (bis)
Ensemble, nos armes c’est l’union (bis)
Ohé, ohé…
Ohé, ohé Jean Marc AYRAULT
Ton aéroport, tu n’l’auras pas
Ohé, ohé Jean MarcAYRAULT
Ton aéroport ,ne se f’ras pas
LE FOL AEROPORT DE NOTRE DAME DES LANDES
Paroles et musique : la Parisienne Libérée : http://www.laparisienneliberee.com/… [citation F. Hollande]
Le projet ambitieux dans les années soixante
D’un Concorde radieux, d’une industrie qui chante
Le projet innovant des années soixante-dix
Il faut dorénavant que chacun atterrisse
Le projet oublié des années quatre-vingt
Le pétrole a flambé tout ça ne sert plus à rien
Le vingtième siècle est mort, plus personne ne demande
Le fol Aéroport de Notre Dame des Landes
Quand soudain par magie, le monstre est ranimé
Le Grand Hub a surgi prêt à tout bétonner
Adieu les salamandres, le bocage va fermer
Ya du terrain à prendre et de l’argent à gagner,
Le kérosène est cher, promis ce sera le dernier
Mais comme pour l’EPR, pas question de renoncer
On sait bien qu’on a tort mais il faut qu’on défende
Le fol Aéroport de Notre Dame des Landes
[Citation P. Lapouze]
Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)
L’a fallu enterrer quelques tritons crêtés
Mais pour monsieur le prefet tout s’est très bien passé
Une action héroïque en milieu difficile
Des noms énigmatiques, une poésie hostile :
Le Liminbout, le Tertre, le Sabot, la Vache rit
La Saulce, les Planchettes, Bel air, le Pré failly,
L’Isolette, la Gaîté, le Phare, la Chèvrerie,
La Bellich’, les Rosiers, la Cabane, la Sècherie…
Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)
C’est une concertation d’un genre déconcertant
Et pour la transition, ça transit bizarrement
Oignons contre lacrymos, chacun son style de bottes
Jusqu’au dernier poireau, jusqu’à l’ultime carotte
Tout est mondialisé cependant jusqu’ici
Y’a pas de curé nantais en vente au duty free
Non tout n’est pas perdu, c’est pas dit qu’on se rende
Au fol Aéroport de Notre Dame des Landes
Ya juste quelques centaines de caïds surarmés
Ya juste un hélico et un petit peu de fumée
Deux lignes de camions blancs, une ronde de camions bleus
Et partout dans les champs des vaches qui ne font pas meuh (bis)
Rondes de St Vincent
Suite à une demande, voilà les paroles de deux ronds de St-Vincent qu’on a chanté ; dansé dans une bonne ambiance à la Bogue samedi soir à Redon
Sur l’air de « C’est à dix heures les gars, Mr. l’curé n’veut pas » :
C’est à dix heures les gars, ici on n’en veut pas
Ici on n’en veut pas d’un autre aéroport
On veut des champs, du foin pour nos herbivores
Sur l’air de « Il est passé par chez nous 10 fileurs de laine :
Il est passé ; par chez nous 10 cars de CRS
Le 1er qui est passé ; saccaji, saccagea
Le 1er qui est passé ; a tout cassé dans les bois
NOTRE DAME DES OISEAUX DE FER
(Hamont-Martin Quintet)
http://youtu.be/WOzx5btDCp4
Voici les paroles (une strophe reste incomplète).
On veut du silence et du temps
On veut sortir à la lumière
On veut cultiver nos enfants
Et on veut cultiver nos terres
Notre Dame des landes de terre
Notre Dame des chemins de long
Notre Dame des oiseaux de l’air
Notre Dame des rires et des sons
ON NE VEUT PAS DE TANT DE TEMPS
ON NE VEUT PAS DE TANT DE FAIRE
POUR LES AVIONS IL N’EST PLUS TEMPS
ON NE VEUT PAS DE VOTRE ENFER
NOTRE DAME DES FILS DE FER
NOTRE DAME DES ROUTES ET DES PONTS
NOTRE DAME DES OISEAUX DE FER
NOTRE DAME DES BÊTES À BÉTON
Du ciel est descendu le vent
Du ciel est descendu le vert
On ne veut pas du ciel descendent
Des cendres de mort et de fer
aux oiseaux de fer
Pas de fer en place des oiseaux
un monde sans chair
un monde de sons
Refrain
On a mis tant de temps de temps
On a mis tant de temps à faire
Et maintenant tenant tenant
Et maintenant faudrait défaire
La mort des fermes du bocage
La mort de chemins des oiseaux
La mort des mares, la mort des vaches
La mort du lait, la mort de l’eau
Refrain
L’autre jour en m’y promenant
J’ai vu le vol d’une hirondelle
J’ai vu qu’elle avait du tourment
C’était le retour du printemps
Sur l’air de La Ballade Nord Irlandaise
J’ai voulu planter ormes et frênes,
Là ou l’aire-aux-porcs n’en verra jamais
Là où les brutes n’ont pu faire jeter
Que des grenades lacrymogènes
Jusqu’à Vigneux mon village chéri, _Sur mon mulet j’ai chevauché
J’ai dit aux hommes qui expulsaient
Je viens planter du céleri
Buvons un verre, allons pécher
Pas une guerre ne pourra durer
Lorsque poireaux, carottes et navets
Dans le silence ne cessent de pousser
Choisissez la vie, plantez des chênes
Sous aucun avion la laitue ne se plaît
C’est bien l’humus, pas le kérosène
Qui fait pousser le potager
Je voulais planter un cerisier
Là où l’aire-aux-porcs n’en verra jamais
Il a fleuri et il a donné
Les fruits sucrés de la liberté
Mon faux amant de Notre Dame
(sur l’air de l’amant de St-Jean)
je sais bien pourquoi j’allais lutter
A Notre Dam’ / pour l’enquète
La matraqu’ d’un beau bleu m’a chopée
J’en suis restée tourneboulée
J’ai bien failli perdre la tête
Gazée, enfumée jusqu’aux yeux
Comment ne pas croir’ à ses arguments
bien assénés à coups de pieux
Il a tout pour lui, la loi, la forc’
Et tout le temps requis
Oui, il a la loi
Mais ces nous qui
Avons le droit
Alors fier’ et sans m’décourager
j’ai entrepris d’le convaincre
Car tous doiv’nt devenir nos alliées
Par les idées nous allons vaincr’
Oui, les bleus vont perdre la tête
rejeter le casqu’ et la matraqu’
Quand ils comprendront que les intérets
Qu’on leur fait servir sont privés
Que c’est pour l’PS, Vinci,
Et les spéculateurs aussi
qu’ils couvr’nt les forag’s
et la destruc-/-tion du bocag’
Il n’y aura pas d’aéroport
Demain à Notre Dame
Bien que sans armes nous sommes forts,
Et c’est tous ensemble l’on gagne !
La la la la la ….
Aycatombe
Sur la zad d’ Notre-Dame-des-Landes,
A propos d’un aéroport,
Résistait une sacrée bande
Contre des milliers de pandores.
Malheureus’ment pour ces derniers,
Les autochtones aimaient la vie
Et ne se laiss’raient bétonner
Mêm’ pour tout le fric de Vinci.
Au début, ils furent une dizaine,
Simplement quelques paysans,
A n’ pas vouloir vendre leur peine
Contre quelques poignées de francs.
Mais l’Etat, ce petit futé,
En corrompit un ou deux.
Le projet fut abandonné,
Pour le plus grand bonheur des gueux.
En arrivant à la mairie,
Ayrault voulait un grand projet,
Car aucun grand n’en peut fair’ fi,
Il reprit le projet mort-né.
Du fait d’ sa générosité,
Enfin, cell’ qui engraisse les gros,
Il décida de déléguer
Et fît à Vinci ce cadeau.
Face à ce couple de barbares,
Une fois de plus, le peupl’ gronda.
Cette fois, ils n’ cèd’raient pas un are
A cette espèce de mafia.
Un’ centaine vinrent les aider
Afin d’occuper le terrain
Mais les flics allaient les virer.
Heureusement, ce fut en vain.
Leur retour est inévitable,
Et à grands coups de barricades,
Chaque fois un peu plus durable
Pour contrer cette mascarade.
Enervés par cet entêtement,
Ayrault, Vinci frappèrent fort
Et d’un coup de flics seulement,
Détruisent et virent ces anars.
Face à c’la, il ne leur restait
Plus qu’une seule solution,
Rien d’autr’ ne pouvait les sauver :
Qu’une énorm’ manifestation
Tout c’ béton était tell’ment glauque
Que tout l’ mond’ s’y est opposé.
On n’ vit pas la moindre matraque,
A croire qu’ils manifestaient !
On n’ vit pas la moindre matraque,
A croire qu’ils manifestaient…
et le livret de l’ACIPA, entonné notamment pendant les tractovélos :
Mes petits chiens
sur l’air de la chanson « Le poinçonneur des lilas »
Auteur : Jean Marc Ayrault !
Je suis le Ayrault de c’bled là
je suis arrivé au sommet d’l’état
je mène toutes les affaires
d’une main d’fer
dont celle que je veux à tout prix
mon grand aéroport chéri
c’est ma grande oeuvre, c’est mon Versailles
qui fait crier toute la piétaille
mais j’ai trouvé parmi elle
des éléments fidèles
à qui j’ai donné mission
d’enfumer la rurale population
mes p’tits chiens, mes p’tits chiens, mes bons petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
je les tiens en laisse
j’leur fais des caresses
à mes chiens, à mes chiens, à mes petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
mes petits chiens, mes petits chiens
mes petits chiens, mes petits chiens
Ils rêvaient de hautes fonctions
loin des bouses et merdes de cochons.
je leur ai filé des sièges
beaux privilèges
dont ils me seront gré demain
quand par les landes et les chemins
la piétaille prendra le maquis
contre mon aéroport chéri
De partout montent des voix
j’suis aux abois
mais je l’ai dit, je suis tenace
mordez, soyez de ma race
mes p’tits chiens, mes p’tits chiens, mes bons petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
Vous aurez des croquettes
dans de belles assiettes
marquées à vos noms de petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
mes petits chiens, mes petits chiens
mes petits chiens, mes petits chiens
Mais aboyer ne suffit pas
J’vais maint’nant leur rentrer dans l’tas
Je lâche mes rotwaillers
j’démarre mes bulldozers
Elle est ouverte la chasse à l’homme
Elle durera plus que l’automne
Pendant que mes grosses bêtes déchirent
Lèchez mes pompes, faites les reluire
On m’dit qu’ j’m’enlise
Sortez-moi de la mouïse
Si ça tourne mal pour ma cravate
Vous aurez la queue entre les pattes
mes p’tits chiens, mes p’tits chiens, mes bons petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
Et je vous laisserai vous démerdez
avec la piétaille de vos contrées
C’est ça la vie des petits chiens, des petits chiens
Yves Daniel, Philippot, Bernard Deniaud
des petits chiens, des petits chiens
des petits chiens, des petits chiens
Les tritons d’abord
Salut, Et une chanson de plus, une ! Elle se chante sur de « Les copains d’abord » de Georges Brassens et je ne fais toujours pas de mp3. Une fois de plus, libre aux chanteurs-euses d’en faire ce qu’ils veulent !
Bonne lutte et bon chant !
On n’était pas des terroristes
Ni anarchistes, ni mêm’ gauchistes
Juste des amoureux d’ la vie
Amoureux d’ la vie
On était là pour la sauver
L’empêcher d’ se fair’ bétonner
En bref, la préserver d’ Vinci
Préserver d’ Vinci
Notr’ mod’ de vie, l’autonomie
On prouv’ que c’est pas d’ l’utopie
N’en déplaise à ces bétonneurs
A ces bétonneurs
Nous, on se bat pour les tritons
On refuse tous leurs avions
Et on scande : « Les tritons d’abord ! »
Les tritons d’abord
Prêts à tout pour les protéger
Tout le bocage résistait
Afin de foutr’ les flics dehors
Foutr’ les flics dehors
Car ils sont au ordr’ de Vinci
Cela en fait donc des enn’mis
Bien entendu, enn’mis d’ la vie
Ennemis d’ la vie
Ayrault, l’ commandeur de c’ projet
Voulait vraiment nous l’imposer
Peu import’ les tritons tués
Les tritons tués
Lui, c’ qu’il voulait, c’est le « progrès »
Et rien ne pouvait l’arrêter
Le contrair’ , on lui a prouvé
On lui a prouvé
A chaque fois qu’ les flics nous viraient
Plus nombreux, nous on revenait
Et, à chaqu’ fois, on r’construisait
On reconstruisait
Contre leurs matraqu’, leurs lacrymos
Leurs pell’teuses, leurs hélicos
On montait quelques calicots
Quelques calicots
Qu’ils nous vir’ , nous foutent en prison
Ces flics, ces juges, ces barons
On vaincra contre l’oppression
Contre l’oppression
On s’en fout, on est des millions
A savoir qu’on a raison
De gueuler contr’ la destruction
Contr’ la destruction
Vinci, l’Etat et sa flicaille
Veulent leur aéroport d’ bétail
Arguant que l’av’nir c’est l’ béton
L’av’nir c’est l’ béton
Nous, les défenseurs de la vie
On en veut pas d’ leur monde pourri
L’av’nir c’est les tritons d’abord
Les tritons d’abord
Vinci, l’Etat et sa flicaille
Veulent leur aéroport d’ bétail
Arguant que l’av’nir c’est l’ béton
L’av’nir c’est l’ béton
Nous, les défenseurs de la vie
On en veut pas d’ leur monde pourri
L’av’nir c’est les tritons d’abord
Les tritons d’abord !
Le verte ZAD
Sur l’air de la blanche hermine :
(refrain)
La voilà la verte zad
elevons des barricades
La voilà la verte zad
Dev’nu blanche sous tes grenades
(refrain)
J’ai aperçut ce matin par la haie du sabot
Un convoi de pantin à la solde d’ago
Ou allez vous abrutis avec vos camions désuets
Cette terre produit comme fruit des barricades et des pavés
(refrain)
Ou allez vous abrutis avec vos camions désuets
Cette terre produit comme fruit des barricades et des pavés
Cette terre est à personne et encore moins à toi
La nature que tu betonne et que tes sbires s’octroie
(refrain)
Cette terre est à personne et encore moins à toi
La nature que tu betonne et que tes sbires s’octroie
Mais tu n’ai pas bien compris qu’on est pas la sans raison
Et que si on reste ici c’est qu’on pense à nos rejetons
(refrain)
Mais tu n’ai pas bien compris qu’on est pas la sans raison
Et que si on reste ici c’est qu’on pense à nos rejetons
Tu te base sur une énergie qui va plus exister nous on défend nos brebis
qui s’ront toujours d’actualité
(refrain)
Tu te base sur une énergie qui va plus exister nous on défend nos brebis
qui s’ront toujours d’actualité
Ta connerie est infinie et nous en deduisons
Que t’es payé par Vinci et qu’au bande sur les avons.
(refrain)
Ta connerie est infinie et nous en deduisons
Que t’es payé par Vinci et qu’au bande sur les avons.
Et tu te crois invincible toi et ta p’tite armée
Mais tu es dev’nu la cible de mes rires et d’mes pavés
Revolutionnairement, armel piquet
Le bocage il est pas mort
Et voila, les paroles de notre chanson qui accompagnait les 30 et 31 octobre :
Oui, Monsieur le Préfet
Christian de Laverne
Nous sommes des terroristes
Comme tu dis aux journalistes
On fait des barricades
Pour faire chier ta flicaille
Nous sommes des terroristes
Comme tu dis aux journalistes
On veut pas d’aéroport
Le bocage, il est pas mort,
Ici c’est fantastique,
Quand il n’y a pas de flics
Jean Marc Ayrault ce sale con,
A détruit nos maisons
Lui c’est un terroriste
Du parti socialiste
Résistance et sabotage
Il faut que Vinci dégage
On en parle en collectif
Pour virer ce terroriste
(pour d’autres chansons pour les manifs : voir ici )
Pré-carrisation
Ce matin j’ai rentré / à l’abri mon bétail
Pour le temps de cultiver / mon champ de bataille
Puisqu’il est évident / qu’ils nous prennent pour des veaux
Vu que not’ dévotion / n’va pas pour l’aviation
Ce matin la rosée / qui se pose sur la paille
A un goût d’y a trente années / d’aut’ luttes contre la grisaille
Ils nous disent d’atterrir / ce sera bon pour l’éco
On n’est pas prêt de décoléré / ni de changer de coloration
(Refrain)
Veni vidi vici Vinci
Veni vidi vici Vinci et compagnie
Veni vidi vici Vinci
Veni vidi vici Vinci et compagnie
Aujourd’hui dans mon pré / on prépare les semailles
Sur une Terre dés-acaparée / faire germer des mondes qui ne s’assaillent
Mais pour l’heure l’avion l’avion / ça fait lever les poings
Et le cours de l’action / dans les fouilles des barons
Mille fétus même ténus / tiennent tête à la tenaille
Développement, mégalopol-/ -itique, fric et flicaille
Contre les forces d’éviction / nous rassemble une conviction
Que pour relier et nourrir les hommes / faut moins d’goudron et de béton
Refrain
Et demain que du grain / ou béton, bitume, ferraille
Pousse sur mon lopin / sauver, perdre mon travail
Ce pré carré de décision / n’est pas leur, n’est pas mon
Commun de tous, heure d’révision / d’leurs courses à la précarisation
Refrain
Nicolas L. (2012)
DANS LES CHAMPS D’NOTRE DAME
sur l’air de : Dans les rues de Paname
Dans les champs d’Notre Dame,
Errant dans le bocage
Y’avaient un tas d’condés,
Qui furieux s’agitai-aient
Les gendarmes s’essouflaient,
les CRS s’énervaient,
les hélicos patrouillaient,
mais Ayrault se cachait, car …
Dans les rues (bois) d’Notre Dame,
Toute une foule de quidams,
Venus de toute la terre,
Protestaient de concert
« NON A L’AEROPORT
ON FOUTRA VINCI DEHORS,
VACHES, CABANES ET LEGUMES,
MAIS SUR LA ZAD, MORT AU BITUME »
Mais croyez moi bientôt,
Les flics auront du boulot,
Car le flot des opposants
Grossit inexorablement
Un jour, toutes nos chansons,
C’est sur, vous désarmeront,
Il n’y aura plus à Notre Dame,
Que d’la joie et plus de drames
Ton projet était pourri
Ayraut, t’as rien compris
Va t’en, remballe ton Vinci,
Ayrault, t’es fini
salut la zad Une chanson illustre à merveille la situation : « Les Yankees » de Richard DESJARDINS
Au grand dam des Landes
sur l’air de « Fernande » de Georges Brassens
Suivant avec zèl’ Prométhée,
Le premier ministre Ayrault,
Et à grands coups de lacrymos,
Veut nous imposer son projet
Refrain :
Quand j’ vois c’ projet plein d’ béton
Je dis non, je dis non
Quand j’ vois tous ces avions
C’est toujours non !
Quand j’entend c’ que dit Ayrault
Alors, vraiment, c’en est trop
Et la récup’ des Verts
Plus qu’ tout, ça m’ fout les nerfs
Ils nous prennent pour des cons
Sur la ZAD, restons !
Soucieux d’ préserver leurs mandats,
Les élus écologistes
Malgré l’horreur productiviste,
Jusque là ne nous sout’naient pas.
Refrain
L’Etat voulait nous fair’ craquer
Avec ses flics, ses camions.
Mais l’ jour d’ la mobilisation,
La flicaille est restée cachée.
Refrain
Eprouvant l’ besoin d ’se monter,
Mélenchon et les Verts
Contre Ayrault affichent leur colère
Du moins sur les plateaux télé…
Refrain
Moi, j’y ai vécu à Notre-Dame,
Construit mon coin aux Planchettes,
Et contrair’ment à ces starlettes,
J’ai combattu le macadam.
Refrain
Et je vais finir cett’ chanson
En demandant aux zadistes
Que leur indépendance persiste
Malgré ces récupérations.
Refrain
Les agités du bocage
L’ère tombe ? (Ayrault Tombe) sur l’air d’Hécatombe
Dans les contrées d’notre dame des landes
Pour un paquet de hautes ambitions,
Une poignée d’parvenus vendent
Un projet d’aéroport bidon
Deux mille hectares agricoles
Vont passer sous le béton
Et on nous demande sans cabriole
D’valider la compromission
Que nenni messieurs les autocrates
Parmi toutes nos intentions,
Il y en a quelques unes qui grattent
Et volent plus haut que vos avions
Le « mariage pour tous » c’est aussi
Vinci & le PS unient
Pour défigurer la région
Avec les sous de la nation
Avec votre opération « César »
Regoûtez dont aux villages gaulois
Qui à travers les mémoires
Se passent très bien de vos lois
L’empereur par votre bouche
Voudrait proclamer à nouveau
« Veni-Vidi-VINCI », faire mouche ?
Mais va sonner complet’ment faux
L’aéroport n’est pas in-VINCIble
Car on l’a dans le collimateur _Il est même le cœur de la cible
D’occupants & d’agriculteurs
Nos désirs font désordre ?
Et quoi de plus étonnant,
Quand étriqué dans vos ordres
On devrait finir au couvent.
Résigné & assermenté
Chacun son poste, son clapier
Peur de faire déborder le vase
De nos rivières, ca m’rase
VINCI-tation à élargir la lutte
A bien d’autres aspirations
Pour construire de belles huttes
Et abriter nos inspirations
Transformer la société,
A petits pas, à petits bras
Réapprendre à échanger
Ce que l’on est, ce que l’on a.
Pas besoin de querozen,
le moteur de notre volonté
Va créer, c’est une veine,
Des modes de vie autogérés.
Idées à coudre chevillées au corps,
tricotons, débroussaillons,
Courage, filons vers l’age d’or,
Entremêlons nos expérimentations.
Prenez la fourche, le sécateur
Et bientôt vous oublierez
Vos ambitions de dictateur
Y a bien mieux à partager
Prenons la fourche, le sécateur
Les planches, les clous & le marteau
Construisons, soyons acteur,
loin de l’ère du tout à l’égo
L’idéologie
sur l’air de « Le parapluie », de Georges Brassens
Détruisant tout sur son passage,
L’productivisme fait la loi
Il attend d’nous qu’on reste sages
Qu’on s’contente d’avoir un emploi.
A Notre-Dame, on lui résiste
En faisait rien d’autr’ qu’ l’autonomie
Ils prouvent enfin tous ces zadistes
Qu’on vit mieux en dehors de lui
Nous, on plant’ des carottes,
Contre le bruit des bottes
A les entendr’, on est dang’reux
Contre le bruit des bottes
Nous, on plant’ des carottes
La violence, elle vient d’eux,
D’ leur vote !
La réaction s’ fait sans attendre
Interdit d’ suivre notre propre voie,
Obligés de nous y soumettre :
Dans l’ progrès faut avoir la foi !
Les opposants d’ cette propagande,
Légalement s’ font écraser
Faudrait pas trop qu’on les entende
L’ capitalisme faut préserver.
Nous, on plant’ des carottes,
Contre le bruit des bottes
A les entendr’, on est dang’reux
Contre le bruit des bottes
Nous, on plant’ des carottes
La violence, elle vient d’eux,
D’ leur vote !
Comme on veut pas suivre leurs ordres,
Ils nous envoient leurs CRS.
Ils veulent vraiment pas en démordre,
On s’ croirait en URSS…
On reste là face aux pandores,
On se bat contre l’oppression
Il arriv’ra enfin l’âge d’or
Et peu importe la prison.
Nous, on plant’ des carottes,
Contre le bruit des bottes
A les entendr’, on est dang’reux
Contre le bruit des bottes
Nous, on plant’ des carottes
La violence, elle vient d’eux,
D’ leur vote !
Chant des partisans de la ZAD
Ami, entends-tu , le vol noir, des grenad’, sur nos plaines ?
Ami, entends-tu , Notre-Dame, des Land’, qu’on enchaîne ?
Ohé, citoyen, indigent et militant, c’est l’alarme,
Demain, les mafias, bétonn’ront mêm’ nôtre sang, et nos larmes
Ces rois, font la loi, leurs médias, nous dis’nt que, le mond’bouge
Les gros, pleins de fric, prenn’t l’avion, au-delà, dl’a mer rouge
Mais pour, nous les peupl’, y’a qu’la famin’ ou alors, la malbouffe
Qui vient des terrains, volés aux peuples lointains, qu’on étouffe
Deux ou trois nantis, veul’nt construir’, de nouveaxu Ayraultsports
Ils veul’nt nous chasser de nos terr’s, ils nous pouss’nt à la mort
Sortons, des placards, des planches puis des marteaux, et des clous
Pour fair’, des caban’, pour loger ceux qui résist’nt, aux sal’coups
Montons, des maisons, sur les terr’des proches paysans
Si des bulldozers, les détruisn’t, on les r’fra, comm’avant
Si des coups d’matraqu’, et des gaz mett’nt un des nôtres, par terre,
De nouveaux amis, rejoignent notre combat, soyons fiers
Cerveaux, sans esprit, vous croyez, nous pourrir, sous l’pognon
Mais vos beaux discours, ne sont que d’la poussièr’, de béton
Tout’vos infamies, ne font que mettre le mond’en déroute,
Menteur, tiens-ta bien, dans ta nuit la liberté nous écoute
pauvre petit CRS
pauvre petit CRS qui court qui cogne
qui serre les fesses
tous ces gugusses qui résistent comme un gros kiste ,
tu es pourtant bien méritant dans ton petit costume bien seyant
sur notre dame quand tu ratonnes la lande
pauvre petit militaire qui court qui crie qui fait la guerre
super entraîné il est vrai avant tout à ramper
à te coucher et courber la tête
pour lécher la main de ton bon maître
tu es prêt et ça te plaît à cogner cogner cogner
pauvre petit crs casqué botté suréquipé
il t’arrive de faire aussi marche arrière
quand une belle envolée de pierres
te fous la tête tout de travers
c’est ça aussi la vie au grand air
pauvre petit militaire qui tape, qui frappe
qui fait la guerre
quelles belles histoires à dire à tes enfants
oui j’ai frappé tiré cogné celui là j’lai même fini avec des coups de pieds
en toute en toute légalité, impunité
pauvres petits CRS plus ça tire et plus ça se lève
un vent mauvais souffle sur la lande
et vous fera Valls et guignols
entendre le son de l’ carmagnole
ah ça ayrault ça ira ça ira on rira
Manu Valls
sur l’air de « Manu » de Renaud
*Eh Manu rentre chez toi*
*Ton Ayrault-porc s’fera pas*
*Ton bureau va fermer*
*Nous on a djà gagné*
*On pensait qu’un mec comme toi*
*ça pouvait pas s’acheter*
*Mais Vinci t’fait ramper*
*Avec ses gros billets*
*Oublie pas qu’c’est pas l’béton*
*Et tous tes gros avions*
*Qui nourriront nos enfants*
*Et leurs petits enfants*
* *
*Eh déconne pas Manu*
*Viens pas couper not’ forêt*
*Un Ayrault-porc d’perdu*
*C’est cent tritons qui r’viennent*
* *
*Tu nous as expulsés*
*On est tous revenus*
*Tu as dis « Ils m’font chier*
*J’vais leur taper dessus »*
*T’as envoyé ta flicaille*
*Par centaine dans les champs*
*T’as dis « Dégagez les !*
*Ça doit pas s’enkyster »*
*Ils ont eu l’air de cons*
*Face aux militants non violents*
*ça ne les a pas empêcher*
*D’faire une centaine de blessés*
* *
*Eh déconne pas Manu*
*C’est à nous qu’tu fais d’la peine*
*Une cabane de perdue*
*C’est 100 copains qui r’viennent*
* *
*Eh Manu on est des Hommes*
*On est faits pour vivre libres*
*Mais surtout pas coupés*
*D’la nature pour longtemps*
*Nous z’otes ça fait un bail*
*Que l’on a tous compris*
*Que c’est pas ton béton*
*Qui f’ra respiré nos p’tits*
*Eh Manu vivre libre*
*C’est d’plus en plus difficile*
*Et c’est pas tes play-mobiles*
*Qui m ’f’ront courber l’échine*
* *
*Eh déconne pas Manu*
*ça sert à rien la haine*
*500 CRS d’envoyés*
*C’est 1 000 Zadististes qui r’viennent*
* *
*Là tu fonces dans le mur*
*Manu faut qu’tu t’arraches*
*Tu as tout essayé*
*Oui mais y’a rien qui marche*
*Toutes tes offensives*
*N’ont fait qu’nous renforcer*
*Et nous sommes TOUS liés*
*Contre vot’connerie « d’progret »*
*Dis leurs qu’t’es désolée*
*Qu’ta dû te gourer d’projet*
*Qu’tu préfères renoncer*
*Avant d’tout bazarder*
* *
*Eh déconne pas Manu*
*Viens pas couper not’forêt*
*Un Ayrault-porc d’perdu*
*C’est plus d’1 000 arbres sauvés*
* *
*Eh déconne pas Manu*
*ça sert à rien la haine*
*500 CRS d’envoyés*
*C’est 1 000 Zadistes qui r’viennent*
* *
*Eh déconne pas Manu*
*C’est à nous qu’tu fais d’la peine*
*On t’laissera pas passer*
*On a déjà gagné*
*E R O T L A N T I Q U E*
(/sur l’air de « Les Prolétaires « , de Gilles Servat/)
Dans le ciel passent d’un air fier Des avions venant de Londres Le Caire ou Nice, ou Toulouse, Ou des coins qui donnent le blues. Y prennent place pêle-mêle Businessmen ou fidèles Des politiciens qui montent Ou de ceux qui fuient, de honte.
Où loger tous ces avions ? Les terrains sont chers ! Il faut bien qu’ils atterrissent Se soulager des passagers Et larguer ces gens pressés Loin des villes, ou même à pied, C’est pourquoi Nantes-Atlantique Était vraiment trop pratique .
Associés, Ayrault, Vinci Ont trouvé la solution. Un bocage d’eau farci Loin de la ville en question. Les Nantais n’auront plus de lait, Il faudra qu’ils prennent l’avion Pour en trouver des godets Ou se passer de potion.
Mais du lait au goût d’pétrole C’est mauvais dans la casserole ! Rien ne vaut la vache laitière Qui régale comme avant-hier. En vélo on peut la voir faire Par les sentiers de bonne terre. C’est pourquoi Nantes-Atlantique Était vraiment trop pratique.
Les camions ont tout cassé Les pell’teuses ont tout tassé, Les gars d’la maréchaussée Ont protégé les stipendiés Qui démolissaient la vie Des pauvres gens tout marris Dont les ancêtres avaient fait D’une lande un vert palais.
Fini, l’herbe, c’est béton ! Même en vert, c’est pas coton. Et les riches en tire viendront Décoller du sol breton. Le saccage aura coûté L’exil de tous les fermiers : C’est pourquoi Nantes-Atlantique Était vraiment trop pratique.
C’est Vinci qui s’ra content : Il aura l’argent de tous ces gens Qui paieront ainsi l’impôt Aux sociétés amies d’Ayrault. Il n’y aura plus d’avions, On reviendra au charbon. Mais cela ne change rien Pour qui a tous les biens.
La finance aura gagné Les contrats qu’elle a fixés. Les tritons vont se marrer Avec des mares bétonnées. Quant à l’homme qui porta Ce dossier à bout de bras, En boutant Nantes Atlantique Dans l’Histoire il sera Unique !
Chanson sur un air mosellan :
Des Hans im Schlokedor,
il a tout ce qu’il veut. Tout ce qu’il veut il ne l’a pas Tout ce qu’il a il ne l’veut pas
Monsieur Ayrault vous êtes Des Hans im Schlokedor vous avez d’jà un aéroport mais vous n’en faites qu’à votre tête
Monsieur Ayrault vous êtes un enfant pourri gâté Service public service privé les deux ensmble vous confondez
Monsieur Ayrault sachez qu’les citoyens savent raisonner 1 aéroport c’est assez les salamandres peuvent exister
Pour Notre Dame des Landes nous allons résister Notre valeur : Fraternité avecque tous les explusés
Voilà une petite chanson pour soutenir nos pauvres amis CRS enlisés.
Démobilisation.
Voilà plus de deux ans qu’on a geler leur salaire, On leur dit : « y’a plus un rond pour les fonctionnaires » Et on dépense des millions pour polluer l’atmosphère.
Refrain : Qu’est-ce qu’ils foutent ? Qu’est-ce qu’ils foutent, Tous les jours et toutes les nuits, Dans la boue et sous la pluie, Pour défendre VINCI ?
On a déjà cent quarante trois aéroports, On ne voit pas pourquoi il nous en faudrait encore Alors que l’prix du pétrole bas tout les records !
Refrain
Ce projet d’aéroport date du siècle dernier, Y’a longtemps qu’il est mort le premier qui a eu l’idée. Si le projet tient encore, c’est entre des pattes graissées.
Refrain
Les préfets les baladent sans préavis. On les déplacent comme des pions dans tous le pays. Et pendant ce temps ils ne voient pas grandirent leurs petits.
Refrain
Ils étaient mieux considérés, avant, quand arrivé l’été, Ils venaient surveillé qu’il n’y ai pas de noyé. L’état maintenant ne leur demande plus que de taper.
Refrain
On réduit leurs effectifs comme peau de chagrin. On leur payent plein d’explosifs mais plus un sous pour l’humain, A Marseille y’en a même trois qui ont fait la grève de la faim.
Refrain
A chaque manifestation, c’est les gaz lacrymogènes ! Ils en prennent plein les poumons, à forces c’est cancérigène ! Et avec les explosions, bonjour les acouphènes.
Refrain
A force de respirer tout ce gaz lacrymogène, Ils ignorent maintenant ce que c’est que l’oxygène. C’est produit par les arbres que l’on coupent par centaines.
Refrain
Pour eux l’environnement, c’est un simple paysage. Ils sont sur une zone humide, des champs et des bocages, Là où ils sont passé, c’est plus qu’un carnage.
Refrain
L’état les manipule comme des moutons. Les petits matricules vont défendre les grands patrons. Et que mangerons leurs enfants quand il n’y aura que du béton ?
Refrain
Y’a un quart des paysans qui mettent la clé sous la porte, Nourrir la population ça coûte plus que ça rapporte Et ceux qui veulent travailler, l’gouvernement les déporte.
Refrain
Quand ils seront vieux, qu’ils demanderont leurs retraites, Ils auront des clopinettes, de quoi s’acheter des sucettes Et merci mon chien d’avoir taper sur des têtes.
Refrain
Quand ils quitteront leur caserne, espérant se reposer, Leurs enfants seront grands, auront quitté le foyer Et dans leur propre famille, ils seront des étrangers.
Refrain
Ils sont si lessivés qu’ils ne respectent plus le protocole. Ils vont en terrain privé pour tirer sur les guibolles, C’est toutes les forces de l’ordre qui deviennent folles.
Refrain
Les psychologues s’interrogent devant tant d’obstination. Sont’ils tous conditionnés ? Ont’ils perdu la raison ? Sont’ils tous sado-maso ? C’est une bonne question.
Refrain
Mais qu’est-ce qu’ils font là ? Où est donc leur intérêt ? C’est à croire que l’état les a lobotomisés. Le plus malin du tas s’est tiré une balle dans le pied.
Refrain
LA « VALLSE » CATALANE A NDDL
Paroles « Pierre GALLIEZ »
Parodie de « LA VALSE BRUNE »
Refrain
C’est la « vallse » d’attaque
Des chevaliers d’la matraque
Des ces « vallseurs » qui traquent
Contre le peuple qui trainque
C’est la « vallse » débile
Des chevaliers des grands bals
Avec grenades ou flashballs
La « vallse » de nos imbéciles
1
A Notre Dame Des Landes
Y avait un petit Préfet
Il a truqué le budget
Pour faire passer le projet
A Notre dame des Landes
Les avions dans la lande
Pour u Ayrault qui confisque
Et néglige ceux qui critiquent
Refrain
C’est la « vallse » d’attaque
De ces ministres qui compliquent
De ces « vallseurs » qui provoquent
Par les armes et le feu répliquent
C’est la « vallse » d’attaque
De ces élus qui polémiquent
Refusant toutes les critiques
Cognant ceux qui revendiquent
2
En Chine, en Russie on pourchasse
Les opposants on les tabasse
En France pour le fric on saccage
Forets marais et aussi bocages
Pour des centrales, grandes surface
Pour des aéroports on efface
Nos belles contrées et paysages
Les élus tiennent à leur image
Refrain
C’est la « vallse » catalane
Du ministre venant d’Espagne
Du ministre qui bastonne
Et qui de la charge sonne
C’est la « vallse » qui gêne
La « vallse » inopportune
D’un élu qui cherche la Présidence
De notre beau pays la France
J’IRAI PAS A NDDL
Paroles Pierre GALLIEZ, Musique Gilbert BECAUD : un jour à Orly
1
Le nouvel escalier6 bloc 21
Là c’était un chouette boccage
Comme ma famille tout marchait bien
Avait acheté avant le saccage
On a le confort au maximum
On a internet et puis la TNT
On a la vue sur le pays Nantais
Le dimanche on irait bien au ciné
Pendant que mon père à la télé
Regarde avec envie le PSG
Moi je profite pour aller penser
Refrain
Je m’en vais l’dimanche à NDDL
Sur l’aéroport et je pense au passé
Y avait la des arbres et des fleurettes
Y avait là des agriculteurs
Des troupeaux et des éleveurs
Qui vivaient sans penser aux dettes
2
A sept heures et quelques tous les matins
La famille et moi non est réveillés
Sur le tarmac commence le tintouin
Des avions qu’on se doit de se lever
Quand le soir je retrouve mon lit
Ces Airbus qui sifflent et nous agacent
Je les déteste ces oiseaux de nuit
Je regrette le bocage de mon enfance
Refrain
Non j’irai plus jamais à NDDL
Sur cet aéroport voir toutes ces ailes
Des avions qui ne serviront à rien
Ayant privé la vie de tous nos biens
Je préfère les ailes des papillons
Que dans le bocage oui nous admirions
Refrain bis
Un jour de là haut NDDL
Ne sera plus qu’une virgule
Ils auront détruit notre nature
Pour sauvegarder leurs intérets
Ils auront tapé et cogné
Les « ayraultplanes » pouvaient décoller
Pour NDDL je renonce aux éventuels droits
NOUS N’IRONS PLUS AU MARAIS
NDDL
Air « Nous n’irons plus au bois » (folklore)
Paroles Pierre GALLIEZ, déposé SACEM
1
Nous n’irons plus au bois
Les taillis sont coupés
Nous n’irons plus au bois
Les marais sont asséchés
Refrain
C’est Monsieur AYRAULT
Qui leur donne l’assaut
M’sieur AYRAULT et M’sieur VALLS
Ils valsent et nous chassent
Allez, rasez, taillez
On est tous expropriés
2
Nous n’aurons plus d’bocage
M’sieur AYRAULT veut leur saccage
Nous n’aurons plus d’taillis
M’sieur AYRALT préfère les enrichis
Refrain
Et c’est Monsieur « VALLSE »
Qui mène la danse
Avec gendarmes et fliques
Ils y vont à la matraque
Allez cognez, tapez
C’est bon pour nous expulser
3
De bitume et de goudron
Nos marais recouvreront
Des Immeubles construiront
Des avions se poseront
Refrain
Pour eux on est « culs terreux »
Pour eux on est des « bouseux »
Aux usines, aux nantis
Permettront d’nouveaux profits
Allez, rossez, hurlez
On continuera à résister
Les politiciens candidats
D’après « Les comédiens » Charles AZNAVOUR
REFRAIN 1
Viens voir les politiques
Ces chercheurs de fric
Qui font un grand spectacle
Viens voir Monsieur Copé
Ses copains députés
Et ces riches qui nous taclent
1
Le candidat a besoin de voix
Et courtise tel un petit roi
Ce candidat dépense euros et argent
Pour rassembler militants
Il organise il et il paie comptant
Car cherche à faire des contents
REFRAIN
Viens voir les candidats
Le candidats Présidents
Qui essaient de se grandir
Viens voir les candidats
Du vote truquant résultats
A tout prix se faire élire
2
Sur les estrades sont montés et ont ri
Militants les ont applaudis
Ils ont parlé et ont surtout menti
De la politique ça fait partie
Les tricheurs, ont critiqué conspué
Leur ambition c’est leur notoriété
REFRAIN
Viens voir les candidats
Les candidats présidents
Qui se montrent les dents
Viens voir les candidats
Ces hommes qui ne font qu’rêver
Eux qui voudraient nous diriger
3
Ces petits rois, apprentis monarques
Se fichent pas mal de leurs adhérents
Avec eux des conseillers énarques
Qui en obtiennent titres et puis argent
Président pour les riches de l’argent
Et les pauvres se serreront les dents
REFRAIN 1
Appelez moi Camille !
Appelez moi Camille !
Parce que je refuse le flicage… Appelez moi Camille !
Contre la destruction du bocage… Appelez moi Camille !
Parce que je ne crois plus à la croissance… Appelez moi Camille !
Pour vous appeler à la résistance… Appelez moi Camille !
Parce que je refuse la violence policière… Appelez moi Camille !
Parce que j’espère un monde plus solidaire… Appelez moi Camille !
Contre ces gouvernants qui nous méprisent… Appelez moi Camille !
Qui nous traitent comme des marchandises… Appelez moi Camille !
Et pour ceux qui venus sur la ZAD, Des campagnes et des villes, Ont tenu têtes à toutes les brigades… Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille ! Contre le terrorisme en bleu… Appelez moi Camille !
Contre les politiciens véreux… Appelez moi Camille !
Car l’avenir dépend de notre action présente… Appelez moi Camille !
Contre leur politique déshumanisante… Appelez moi Camille !
Parce qu’un autre monde est possible… Appelez moi Camille !
Parce que l’argent n’est pas invincible… Appelez moi Camille !
Parce qu’on veut encore y croire… Appelez moi Camille !
Car c’est nous qui portons l’espoir… Appelez moi Camille !
Et pour tous ceux vivant sur la ZAD, Qu’ils soient garçons ou filles, Ont tenus bon sur les barricades… Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille ! Appelez moi Camille…